Réputé être un pays à caractère chrétien où plus de 80 % de la population se rend à l’église chaque dimanche; réputé être un pays de croyants, la RDC démontre son avidité au mal et surtout ses autorités manifestent un véritable attrait à des pratiques contre-vérités. Il est même inconcevable que certaines cours soient sous la responsabilité des hommes de Dieu mais dont les voleurs sont les mieux défendus.
Il se remarque plutôt un compromis entre le mal et le bien. Le combat décidé par L’Inspection Générale des Finances (IGF) avec Jules Alingete en tête devrait avoir le soutien des églises et de toutes les organisations de lutte contre la corruption et les détournements. Mais hélas, la moralité est tout à fait autre. Ceux qui disent vouloir combatte la corruption sont au banc des accusés qui soutiennent ce fléau.
Les premiers sont les hommes d’église.
On aurait trouvé les bons et meilleurs managers parmi les hommes de Dieu ou de chrétiens. Malheureusement, les premiers qui combattent et sont devenus de caisses de résonance du mal sont paradoxalement les hommes dites d’église. Ils se regardent en chiens de faïence et ils organisent même des alliances pour se retrouver au côté du pouvoir.
Les organisations des églises se multiplient mais le mal s’accroît. Les affaires publiques sont remises entre les mains de chrétiens avec le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat pris parmi les Pasteurs de certaines églises mais rien ne semble toujours marcher. Ne peut-on pas dire à ce niveau que l’église est complice du mal et soutient le mal qu’elle devrait combattre ?
L’église n’a t-elle pas failli à sa mission d’enseigner les vertues ?
Quand on a décidé de faire de ce pays, un pays laïc en enlevant les cours de civisme, de religion obligatoires et d’autres cours importants qui formaient la jeunesse à des responsabilités comme leurs histoires et géographie nationale avec Vunabandi, ministre de l’éducation nationale, la RDC ne savait pas que le plan de destruction de la RDC se tramait. Pour rappel, le RDC avait pris le portefeuille, l’éducation nationale et l’intérieur, anciens combattants et affaires coutumières. C’était du sabotage dont les effets se ressentent aujourd’hui. Il est temps de rechercher de solutions en lisant l’histoire au lieu de trouver des alliances contre natures. Les dirigeants congolais doivent interroger l’histoire.
A bon entendeur salut !
LE MANDAT