La pollution « catastrophique » de la rivière Kasaï, provoquée par des rejets toxiques d’une entreprise minière angolaise a bouleversé , le quotidien des populations riveraines au Kasaï en RDC.
Actuellement, les habitants font face à une exaspération sans pareille marquée par les dures réalités de leur vécu quotidien.
Depuis l’annonce des autorités publiques interdisant, toute activité de pèche ainsi que de consommation de poissons et des animaux aquatiques, les pécheurs et les revendeurs des poissons frais se sont retrouvés aux abois dans les territoires de Tshikapa et d’Ilebo.
« Sans aucune activité de substitution pour notre survie, nous sommes privés de pêcher et autres.C’est compliqué pour nous actuellement « , a dit un riverain au micro de France 24.
Il sied de noter que , depuis un temps , l’apparition des cas d’éruption cutanée, des maladies génitales, de diarrhée et même de décès a été signalée à Kamipafu, dans le territoire de Tshikapa.
De son côté, la Régideso s’est dit assumer habituellement la desserte de l’eau potable à partir de captage des eaux de la rivière Kasaï en amont à 300 mètres de là où elle se jette dans Tshikapa, s’efforce encore de couvrir l’ensemble du chef-lieu de la province du Kasaï.
Outre le déploiement d’une mission scientifique et humanitaire, le gouvernement de la République a offert une cargaison des médicaments pour assainir les conditions de vie et assurer la prise en charge des victimes.
Israel SENGA
