Lors de son investiture, le Président de la République, ensemble avec les Pasteurs et hommes de Dieu, avaient dédié ce pays à Dieu. Un acte solennel qu’espéraient tous les chrétiens qui n’exigeaient que cela pour délivrer ce pays de la Prima curia où l’avait plongé l’esprit de Mobutu et ses hommes.
La prière même restée symbolique est celle du Pasteur Dalo qui a dit : Seigneur nous sommes fatigués des voleurs » rejoignant ainsi le Cardinal Monsengwo qui a dit que les médiocres dégagent. Mais des jours après, l’on assiste à la montée de la criminalité, à la défense des voleurs par ceux qui devraient les condamner. Les voleurs dirigent et sont dans les grandes institutions. Les incompétents gravissent les échelons et sont plutôt libres de leurs mouvements. Tout ceux qui étaient arrêtés sur le dossier de détournement ou vol sont libres et respirent l’air frais du dehors.
Le règne tant attendu de Dieu qui devrait s’accompagner de la justice pour tous n’est qu’une illusion. Les bonnes prières faites le jour de l’investiture semblent être de chapelets de bonnes intentions pour endormir le peuple. On voit plutôt s’installer un combat contre tous ceux qui dénoncent le mal et qui s’investissent pour la justice.
Pas plus tard que cette semaine qui vient de passer, alors que tout le monde applaudissait les actions du Ministre d’état en charge de la Justice et Gardes de sceaux, quel n’ a pas été l’étonnement de voir les magistrats s’insurger contre ce dernier et contre ses actions.
Pendant ce temps, l’impunité, l’injustice, le vol, la contusion et le détournement des deniers publics se portent bien. Les ministres et les hommes politiques en premier rang et défendus même par le Président de la République en personne se pavanent pour s’exhiber leurs train de vie après les détournements en défiant la justice. Or qui dit le règne de Dieu dit le règne de la Justice.
D’autres qui ont bien commencé, se voient rattrapés par ce fléau de corruption comme Jules Alingete que vienne à sa rescousse une classe des malfrats bien identifiés.
Si vraiment le pays était remis entre les mains de Dieu, la place de tous ces criminels serait la prison et l’attitude de Chef de l’Etat était de les livrer à la justice pour laver le pays du mal.
Il est écrit dans Proverbes 29:2 « Quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie; Quand le méchant domine, le peuple gémit« .
Malheureusement, ce qu’on vit n’est que le reflet du règne des ténèbres où le peuple gémit avec de faux pasteurs qui chantent les chansons chrétiennes au stade et les morts s’ensuivent pour le succès.
Dieu est-il vraiment au contrôle du pays avec cette justice ?
Le Mandat
