Le gouvernement congolais appelle Londres à faire pression sur le Rwanda qui parraine la rébellion du M23 pour massacrer la population dans l’Est. Ces derniers ont renforcé leur accord pour faire face aux problèmes de migration mondiale.
Le ministre de la Communication congolais a estimé, au cours d’une interview à BCC Afrique vendredi dernier que, le gouvernement britannique devrait emboîter les pas des autres pays occidentaux comme USA, la France, la Belgique en condamnant le Rwanda.
Pour Patrick Muyaya cette attitude de la Grande Bretagne va débloquer la suite du processus.
A Kigali, Suella Braverman, ministre britannique de l’Intérieur, a échangé avec le président rwandais Paul Kagame accompagné de son ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.
“ Le programme n’est pas plafonné et le gouvernement rwandais a confirmé qu’il était en mesure d’accueillir des milliers de personnes éligibles à la relocalisation ”, souligne Suella Braverman.
Vincent Biruta a fait remarquer que son pays est heureux de renouveler une fois de plus son engagement envers le partenariat novateur avec le Royaume-Uni, qui partage sa détermination à résoudre cette crise.
Le gouvernement britannique hésite à critiquer Kagame après avoir conclu ledit accord. “Le Rwanda est un acteur clé de ce plan, et donc, tant que la Grande-Bretagne compte sur le Rwanda pour jouer un rôle dans son projet de loi sur la migration illégale”. Nous n’allons pas voir de déclarations franches contre le Rwanda venant du gouvernement britannique, c’est absolument clair, a déclaré Wrong.
Au Royaume-Uni, certains journalistes d’organisations jugées critiques à l’égard de la politique d’immigration du goujournalistes d’organisations jugées critiques à l’égard de la politique d’immigration du gouvernement n’ont pas été invités à accompagner la ministre de l’Intérieur lors de son voyage au Rwanda.
Pour la deuxième fois en douze mois, Index on Censorship a soumis une alerte du Conseil de l’Europe concernant l’exclusion de médias des visites officielles du gouvernement britannique.
Toutes les alertes publiées sur la plateforme sont soumises aux États membres concernés du Conseil de l’Europe . Alors que l’alerte initiale a été publiée le 9 mai 2022, il n’y a pas eu de réponse jusqu’à ce jour.
Le 17 mars, la ministre britannique de l’Intérieur Suella Braverman s’est rendue au Rwanda pour réaffirmer l’engagement du gouvernement britannique à son plan controversé d’envoyer des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants dans ce pays dans le cadre de l’engagement du gouvernement britannique à réduire l’immigration clandestine.
Pendant le voyage, la ministre de l’Intérieur a rencontré des représentants du gouvernement rwandais et visité des installations mises en place dans le cadre du partenariat pour la migration et le développement économique, qui fait partie du nouveau projet de loi sur la migration illégale, qui est actuellement en cours d’examen au Parlement britannique.
Cependant, comme le rapporte The Independent, elle a été accompagnée de représentants de médias tels que GB News, le Daily Mail et le Daily Telegraph. La BBC, The Independent, The Guardian Daily Mirror et autres n’ont pas été invités.
Martin Bright, rédacteur en chef d’Index on Censorship, a déclaré : “Nous sommes préoccupés d’apprendre que des journalistes d’organisations jugées critiques à l’égard de la politique d’immigration du gouvernement n’ont pas été invités à accompagner la ministre de l’Intérieur lors de son voyage au Rwanda”.
En République démocratique du Congo, environ 100 000 personnes ont fui leur foyer à la suite d’une série d’attaques récentes et de combats entre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et les forces gouvernementales, selon les Nations Unies.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, au moins 800 000 personnes ont été contraintes de fuir les combats dans l’est de la RDC au cours des 12 derniers mois. Beaucoup vivent dans des camps de réfugiés en RDC et dans les pays voisins.
Nicolas Kayembe