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Le M23 décrète le cessez-le-feu, quelle idée derrière le dialogue ?

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Le cessez-le-feu entre en vigueur ce mardi 7 mars, à midi. Le M23 soutenu par l’armée rwandaise veut accorder une chance à la paix.

Les rebelles du M23 ont annoncé l’arrêt des hostilités dans l’Est de la République démocratique du Congo, où ils occupent plusieurs localités. Cette décision est prise après des négociations initiées par le président angolais, João Lourenço.

Muhindo Nzangi, ministre congolais de l’ESU a déclaré qu’il n’y aura pas de négociation avec les rebelles du M23 dans le format actuel. “Jusqu’à l’heure où je vous parle, le Gouvernement n’a pas encore pris une quelconque initiative pour négocier avec les terroristes du M23”, a-t-il précisé.

A en croire le communiqué du M23 parvenu à la rédaction de Lemandat.cd, les terroristes disent déclarer un cessez-le-feu effectif, qui entre en vigueur ce mardi 7 mars, afin d’ouvrir la voie au dialogue direct avec le gouvernement de Kinshasa.

Cependant, les rebelles soulignent qu’ils se réservent le plein droit de se défendre une fois attaqué par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Ces rebelles réclament l’application des accords signés en 2009 avec le gouvernement congolais sous Joseph Kabila pour leur intégration dans l’armée, la police et les services de renseignement.

Le président congolais Félix Tshisekedi s’est toujours catégoriquement opposé à toute forme de négociations avec les rebelles M23 et au dialogue proposé.

Plusieurs observateurs s’interrogent si, cette fois-ci le gouvernement congolais accepterait de dialoguer avec ce mouvement rebelle qui massacre la population de l’est pendant plus de deux décennies.

Nicolas Kayembe

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