La société Kinoise a baptisé, l’ancien chef de l’Etat Joseph Kabila comme « Recteur de l’université imaginaire de Kara » au regard de son silence énigmatique face aux évènements, aux rumeurs et l’actualité du pays.
Voilà un peu plus de 4 ans que Joseph Kabila est resté en marge de la scène politique. L’homme vit reclus depuis la rupture de la coalition FCC-CACH.
L’autorité morale du Front commun pour le Congo (FCC), a vu plusieurs de ses caciques être débauchés, pourtant, ont tout bénéficié pendant le règne de Joseph Kabila. L’argent, le pouvoir, le prestige, les avantages… Raïs n’a récolté que de la trahison de ses caciques.
Pour son épouse, l’ex-première dame Olive Lembe, l’ancien président est en train de regarder comment ses anciens collaborateurs avec qu’il a travaillés le traitent de tous les noms aujourd’hui.
“Les gens disent qu’il ne nous prête pas attention, non ce n’est pas vrai. Il nous observe et il regarde comment nous lui avons rendu service hier, en le traitant aujourd’hui de tous les mots…”, exprime son épouse.
Certains observateurs donnent raison à l’artiste musicien Madilu Système qui chantait : « Merci ba pesa na mbwa ». Sans vergogne, nombreux disent avoir quitté Kabila et s’ouvrent au nouveau maître non par conviction mais par opportunisme.
“Je ne parle même pas du suivisme pathologique, de la transhumance. Quelqu’un qui était Kabiliste pur et dur peut, en 48 heures devenir, Tshilomboiste plus pur et dur encore. Encore il vous dit, mon cher frère, la politique il faut être réaliste. J’ai créé ce parti ici pour rester à l’opposition ? ”, dixit Jacques Ndjoli qui a ironisé tous les nouveaux chantres de Tshisekedi.
Devenu « Recteur de l’Université de Kara », à en croire les observateurs, ce silence est un grand coup de balais dans sa cour. Pour eux, Il en profite pour se débarrasser de vieilles casseroles n’ayant plus à préparer une nourriture comestible.
Le silence de Joseph Kabila est une énigme difficile à discerner. Le temps est le meilleur allié de la raison.
Nicolas Kayembe
