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LES MAUVAISES HABITUDES QUI CACHENT L’INSÉCURITÉ

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Après le coup d’état raté, les autorités semblent se réveiller enfin d’un sommeil profond. Apparemment, comme leurs vies étaient en danger, il faut sécuriser le pays. Il fallait attendre le coup d’Etat pour se rendre compte de la perméabilité du pays?

A quelque chose malheur est bon dit-on!
Mais la sécurité doit d’abord mettre fin à certaines pratiques qui cachent aussi l’insécurité.

1. La mauvaise habitude est le niveau atteint par les motos dans ce pays. Ils sont dans toutes les rues et prennent en otage les avenues. Les décisions de les arrêter semblent battues en brèche car ils ont un pouvoir dans les rues. Interdit d’entrer en ville, ils viennent défiant toute autorité. Et si les assaillants ont utilisé aussi les motos ? Si les assaillants pouvaient aussi rester dans les coins de rue attendre le passage de Chef de l’Etat et ouvrir le feu ? La première habitude à éradiquer est la présence des motos dans les avenues donnant lieu aux grandes artères. Il faut laver ces lieux.

2. Identifier les motos.
Les motos ne sont pas identifiées ni connues. Avec les casques et sans identités, beaucoup passent inaperçues. A côté d’elles, il y a les tricycles. Un autre danger. Nos avenues n’ont pas été constuites pour supporter ces moyens.
On assiste même à des cafouillages avec les pousse-pousses.

3. Les véhicules avec gyrophare
Le gyrophare est limité au passage des autorités. A ces jours, même les voitures avec immatriculation privée et personnelle porte de gyrophare. On attend partout de voitures, les motos et les ambulances dont on a du mal à distinguer qui est qui ? Ces pratiques peuvent aussi être utilisées par les assaillants pour passer inaperçus. Il doit être interdit formellement l’utilisation de gyrophare et des lampes incandescentes dans les voitures privées. Certains vont même plus loin pour prendre le sens unique avec leur gyrophare alors qu’ils ne sont rien dans ce pays.

4. La prise de sens unique.
Il doit être interdit. La file indienne peut donner du retard à un plan bien organisé mais la pratique et le laisser-aller de sens unique peut faciliter beaucoup de choses. Quand ces personnes peuvent passer avec gyrophare et sens unique, il y a danger dans ce pays. Il doit être rappelé aux gens que cette pratique a pris fin.

5. L’absence des signalisations routières et de permis de conduire
Beaucoup de lieux n’ont pas de signalisations routières. Il appert même que les policiers de circulation routière qui enlèvent les véhicules n’ont aucune formation. Dans un lieu où il n’y ni interdiction ni restriction, en quoi stationner est une infraction? L’absence de permis aussi empêche le contrôle. Comment on peut faire 5 ans sans permis de conduire. On attend encore un libanais pour le faire alors qu’il y a l’imprimerie de l’hôtel de monnaie qui peut bien le faire. Pourquoi ce pays veut toujours dilapider le peu de devises qui alimentent l’économie du pays ?

6. Les insignes sacrées de la République
Un pays a des symboles de son identité. On peut se demander comment les assaillants dis posaient des tenues militaires? Il arrive de fois que les rebelles à l’Est aient la même tenue que nos FARDC. Comment les insignes de souveraineté se retrouvent entre les mains des étrangers. C’est à cause de contrats avec des individus ou de privés comme de libanais et de maffieux. On doit distinguer les marchés de souveraineté au marché de profit. Tout n’est pas à faire de contrat. Comment on peut donner des insignes de la police à des privés. Selon un rapport de l’attentat, le véhicule de la police venait pour entrer au Palais de la Nation alors que ce sont les assaillants. La GR ne savait pas identifier les policiers et les assaillants. Censt très dangereux. Il se pose un problème de suivi de nos imprimés de valeur. Mais tout n’est pas coop. Bon Dieu ! Jusqu’à ce niveau, on doit vraiment négocier avec les individus comme de libanais et des Indopakistanais Les éléments de souveraineté, mais un peu de sérieux, chers amis. Un pays aussi convoité et en guerre trafique avec ses identités de souveraineté. Mais on est où là ?

8. Les fourrières

Certains hommes prennent plaisir à dire que les fourrières travaillent avec les véhicules des privés en Europe. Mais chers amis sous quel texte du Gouverneur ce travail est réalisé, aucun. Sous quel contrat autorisé, aucun. Qui prend plus dans ce contrat, le privé libanais. Imaginez maintenant que la nuit, un véhicule identifié la police vous prend la voiture pour une destination inconnue. Pour votre info, deux femmes revenant d’une fête à 23 heures ont été interceptées au niveau de Pont Gabu. La police a commencé à les amener à une destination inconnue vers Bandal. Elles ont commencé à crier et n’ont eu la vie sauvé que quand elles ont dit avoir de bébés. Et c’est à des hommes comme ça que la police signe des contrats pour leur donner des insignes de souveraineté ? Avec ce qui vient de se passer, il y a lieu de mettre fin à toutes ces pratiques dont nous venons de citer quelques-unes et même les fourrières.
Les éléments de souveraineté doivent se faire par les imprimeries publiques et plus jamais avec les privés.

9. Respecter les lois de la République
Il est remarqué que les lois de la République ne sont respectées que quand il s’agit de petits peuples. Les généraux, les colonels, les ministres et les députés semblent être exemptés. Beaucoup de véhicules qui sont sans documents de bords et sans clignotants ou phares appartiennent pour la plupart aux généraux.

10. Fermer les bars et les débits de boissons.
Les débits de boissons doivent être réglémentés. Au plus tard 22h, on doit fermer. Sauf pour de lieux enfermés comme de boîtes de nuit. Il peut y avoir des intrus sans maisons ni hôtels qui passent nuit dans ces lieux pour ne pas être démasqués. Il y en a qui dorment déjà sur les motos à côté de ces bars. Il y a de témoignages fréquents sur cela.

11. Éviter les écarts des salaires
Les écarts de salaires non seulement sèment la haine et la jalousie mais découragent les bonnes initiatives. Ils peuvent ouvrir des portes pour ceux qui seront sollicités pour moins que rien. Il faut éviter de faire de la politique un travail rémunératoire de manière austentatoire alors que le vrai travail est sous rémunéré. Plus la politique attire les hommes plus grande est la tentative de quitter le travail.

12. Arrêter avec les concessions.
Un autre point qui soulève la curiosité est le niveau de concession. Déjà à Matadi les agents de l’Onatra se soulèvent contre La concession de Port de Matadi. Comment ce que refuse le Togo doit être accepté en RDC ? Mettre fin au coop.

13. Mettre fin aux 207.
Les taxi-bus 207 ne remplissent plus de conditions pour circuler et transporter les gens. Mais quand on les arrête, ils se présentent comme appartenant aux autorités militaires. Devons-nous accepter les mauvaises conditions parce que ce sont les autorités militaires ? Elles n’ont pas droit à de bonnes conditions aussi ? Ils se débrouillent pourquoi ?

14. Mettre fin à des familles de politiciens dans les affaires.
La Loi sur le statut de l’agent public de l’Etat interdit le commerce à la famille de tout mandataire cité dans cette catégorie mais tous violent cette loi. Les bistrots, les bars, les nganda, les boîtes de nuit appartiennent aux autorités Congolaises. Il est des lors difficile pour le petit peuple de se retrouver et certains n’ont que la rue et le banditisme pour se faire entendre. Quand de telles sollicitations arrivent, il est difficile de refuser. L’état doit garantir la vie et la paix à tous.

Seule la discipline rassure le contrôle mais s’il y a de l’indiscipline, les violations ont du mal à être condamnées surtout quand cela est fait par les autorités.

A bon entendeur salut!

BMW

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