POLITIQUE

Liberté de la presse en RDC : l’autopsie sans complaisance de Gaby Kuba

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La pratique du métier de journaliste en République démocratique du Congo laisse à désirer. La confusion est totale au point qu’il semble difficile de cerner qui est réellement professionnel de médias et qui ne l’est pas.

Face à l’avènement de la TNT, qui a facilité la multiplicité des chaînes de télévision, il revient au président de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC) d’examiner la qualité à la quantité abondante des médias émettant en RDC.

Au cours d’une cérémonie de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, tenue lundi à Béatrice hôtel dans la commune de la Gombe à Kinshasa, le numéro un de l’UNPC Gaby Kuba a fait une autopsie sans complaisance en déplorant ce qu’il qualifie de « naufrage de la presse congolaise ».

«La presse congolaise a gagné en quantité. Mais, son contenu provoque dans la plupart des cas, la nausée, l’aversion, la répugnance et la réprobation sur le plan qualitatif. Chacun d’entre nous connaît les causes de ce constat que j’appelle « naufrage de la presse congolaise où « chacun évolue sur sa planète » selon l’expression utilisée par Tryphon Kin Key Mulumba» s’est il indigné.

Dégoûté de cette situation, le patron de l’UNPC a crié à l’approvisionnement des moutons noirs qui se sont incrustés dans ce beau métier qui requiert la formation adéquate avant son exercice.

«On ne doit donc pas laisser l’information, un bien public aux éléments incontrôlés, aux charlatans, aux imposteurs, aux arrivistes, aux opportunistes et aux moutons noirs transfigurés. Hier, on considérait ces derniers comme des indigents. Aujourd’hui, certains d’entre eux sont des « modèles » ayant pignon sur rue» ajoute Gaby Kuba.

Pour faire court dans son speech, il a appelé tous les vrais professionnels des médias à la discipline et l’excellence dans l’exercice du journalisme et au respect strict du code d’ethique et de la déontomogie professionnelle.

«Je n’encourage en aucun cas la répression ou une loi liberticide contre la presse. Il ne s’agit pas d’une auto flagellation. Mais, face aux dérives, je réclame urbi et orbi l’ordre, la discipline et l’excellence dans l’exercice du journalisme par l’application stricte des textes réglementaires», a-t-il chuté dans son allocution.

JNK

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