Malgré la patrouille financière de l’IGF, certains mandataires véreux n’hésitent de se remplir les poches par des manèges savamment orchestrés mais qui n’échappent aux lentilles de nos fins limiers. 1 million de dollars américains destiné aux Lignes Maritimes Congolaises détournés par AMICONGO.Quand, comment et sur ordre de qui ce million de dollars américains issu de l’exploitation maritime ont pris la destination de l’AMICONGO sans passer par les comptes de LMC?
Une pile de documents obtenus par Lemandat.cd révèle que l’argent a été prélevé à la source par le DG de l’AMICONGO sur les quotités de droits de trafic devant revenir à LMC. Sur ordre du Directeur Général et de son financier, des paiements ont été opérés pour constituer un million de dollar sans respecter la procédure en la matière et surtout sans que cet argent rentre dans les caisses de LMC pour constater les sommes, prélever les droits dus à l’État, faire l’état des sommes mensuelles, trimestrielles, annuelles et ordonner par les voies autorisées dont le Portefeuille à la souscription d’une augmentation du capital. Cette ponction à la source dénature le chiffre d’affaires, analyse un retraité outillé. Pourquoi retenir à la source ?
Selon l’ordre 00/G.01/SM/N°849/21 du 1 décembre 2021 du Directeur Général de LMC , il apparaît clairement que les tranches de libération exécutées commencent le 13 mai 2022 avec 80.000 dollars.
Or, l’argent des droits de trafic étant de subsides, il ne peut pas servir à des activités autres que l’exploitation de LMC sauf l’argent provenant de l’exploitation maritime, activité normale de LMC. Le faire est un détournement grave car seule l’autorisation du Ministre du Portefeuille peut déroger à cette loi. Ordonner une augmentation du capital dans AMICONGO par les droits de trafic dénote d’un détournement manifeste et le faire à la source est une preuve de dol et de manque de connaissance de mécanismes de gestion financière dans le chef des mandataires et du Directeur financier des LMC.
Par cette procédure, les sommes reçues des pétroliers passant par Amicongo non enregistrées dans LMC risquent de passer au nom du DG JEAN CLAUDE MUKENDI et de son financier BOSENGA qui peuvent devenir des associés à part entière dans cette société.
C’est d’ailleurs ce qui inquiète quand le DG MUKENDI a nommé son propre neveu Israël MBIYAMUENZA MUKENDI comme Administrateur dans cette SOCIÉTÉ et un autre DG qui n’est pas agent LMC à la place de l’agent MILEMBA licenciée, après avoir mis son beau-frère, MULUNDA, dans l’affaire pour camoufler l’opération afin de suivre ses intérêts personnels dans cette société, révèle des sources concordantes.
Inspiré des anciens mandataires de LMC devenus associés dans Amicongo, Mukendi et son financier ont voulu renouveler l’exploit pour garantir leurs arrières sans libération ni souscription des parts avec l’argent de LMC. Car aucune trace de transfert d’argent de LMC vers Amicongo n’existe et LMC n’ayant pas enregistré ces sommes, sa comptabilité ne reconnaît pas ces montants.
Sauf si le commercial a facturé car tous les documents financiers sont exclusifs à tous sauf aux seuls DG et sa direction financière. Aucune transparence n’est admise. C’est d’ailleurs la raison du muselement de la Direction Commerciale et Exploitation où un ancien marin a été remplacé par un homme engagé en moins de 3 ans, de la famille de la femme du DG qui ne connaît ni le maritime ni le commercial. Cela pour faciliter au financier et au DG Mukendi ces types d’opérations, renseigne-t-on au Portefeuille.
C’est pour cette raison que le DG MUKENDI a amené toute sa famille dans la chaine de décision en faisant d’eux de Directeurs dans toutes les directions de l’entreprise afin de se faciliter les opérations floues. Surtout quand le PCA est soudoyé et tous les administrateurs l’appellent PUISSANCE lui sont soumis. Il n’existe plus de Conseil d’administration aux LMC au vu de ces crimes.
Or, ces augmentations doivent donner lieu à des procédures de décisions commençant par le Conseil d’administration ensuite l’autorisation du Ministre du Portefeuille, de la déclaration notariée de souscription et de versement des fonds selon l’OHADA. Il doit donner lieu à la modification des statuts d’AMICONGO dont on ignore ce qui est écrit après augmentation du Capital. Les documents signifiés en pièces jointes suffisent pour montrer que la gestion des LMC reste rocambolesque et dévoile une incompétence loin de tout respect de lois et des textes en la matière.
Ce détournement intervient au moment où l’inspection générale des Finances est en patrouille financière, le ministre d’État du Portefeuille en pleine évaluation du premier mois de contrat de performance et Jean Pierre BEMBA réclame de voir clair sur la gestion de la congolaise des mers.