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LMC : les chiffres accusent JC Mukendi, Constant Mutamba et Lucien Bussa interpellés!

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Au-delà de beaux discours de JC Mukendi, LMC se meurt et sa faillite s’annonce fracassante alors qu’elle pouvait être évitée. Les chiffres obtenus par Lemandat.cd révèlent un scandale financier entretenu par le réseau mafieux de famille installé au sein de la Congolaise des mers pour siphonner les ressources de l’État.

Par rapport à 2022, ce tableau montre que la productivité 2023 a baissé de 95 % soit 750.869 FC contre 15 547 353 en 2022. Moins de travail mais trop de charges.

En outre, il apparaît clairement que la valeur ajoutée est totalement consommée par les salaires (99%) dont 62 % par sa famille. Pour une augmentation de 13 % en personnel entre 2022 et 2023, le DG a opéré un accroissement de 62 % de la masse salariale sur la même période. Comme pour dire que 100 personnes se partagent 62 % de salaires de LMC et la grande majorité  se contente du reste. C’est ici la preuve d’une gabegie financière avérée orchestré par le DG MUKENDI qui a recruté ses enfants et sa femme et enfants sans oublier la promotion accordée aux petites filles de l’entreprise, avec lesquelles il entretient de très très bonnes relations et il leur donnent de promotions sans réaliser que tout cela a une incidence sur les recettes. La rentabilité de la société est négative, la rentabilité économique est nulle et le fonds de roulement fortement négatif. La marge commerciale est nulle. Plus MUKENDI continue à diriger cette société, plus il va détruire le peu qui peut être sauvé car le rendement du personnel n’est que de 5 % une baisse de 95 % par rapport à 2022. Mais il ne peut pas le savoir ni le constater..Aussi, la rentabilité est négative tandis que la marge commerciale est nulle.

Conséquence, l’entreprise n’existe que de nom dans la mesure où elle ne produit rien mais dilapide les recettes collectées.Qui pis est, Jean Claude Mukendi a commencé à perfuser l’entreprise avec des dettes.Ce tableau montre que le taux de remboursement est de trois ans et demi pour une dette contractée par LMC.C’est le résultat d’une gabegie financière, de la mégestion et du clientélisme.Curieusement, ce sont ces chiffres que le DG Mukendi a amenés au dernier conseil Conseil d’administration qui les a validés, parce que composé des parvenus financiers obnubilés par les gros chiffres.

Des chiffres accusateurs 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les indiscrétions auraient même applaudi alors que l’entreprise est
amenée dans une faillite totale. Plus est, le DG continue à alourdir les charges en engageant et en voyageant avec son financier comme s’ils ont accompli un bon travail qui mérite un repos à l’étranger.
Voilà donc le sort de LMC mené par les experts PWEMA, TSHIAMU, MUKUNDA et KAPINGA,avec leurs assistants qu’ils ont formés à l’état dont Israel MBIYAMUENZA, KILENDA, MULUNDA tous des lubas.

BOSENGA passe pour le seul chef d’orchestre qui rassemble tous les gros clients, et tant d’autres qui n’ont pas reçu notre formation et prétendent conduire LMC.
À en croire un retraité, s’il y avait un bon contrôleur de gestion, il allait sonner l’alarme. S’il y avait de bons experts, ils allaient voir ces choses et prévenir.
Du reste, ils ne peuvent rien voir car MUKENDI, sûr de lui, est dans la logique de la jouissance familiale.
Comme c’est le cas pour la plupart des mandataires du parti présidentiel, JC Mukendi utilise le nom de Félix Tshisekedi comme son fonds de commerce pour intimider les gens.
Ainsi, il revient au Patron du Portefeuille de l’État et Économiste de formation Lucien BUSSA et à la Première Ministre d’interpeller cet homme pour éviter cette
calamité de gestion à la société maritime.
Personne ne sait ce qu’il est allé faire à Anvers avec femme et enfants
aux frais de LMC. N’est-il pas parti vider les comptes de Marinvests avec son financier?
Signalons aussi que les services extérieurs (24) sont passés de 19 240 567 168 FC (soit 6 751 076 USD) à 38 452 498 713 FC (soit 13 492 105 USD), le double de 2022.
Au lieu d’investir, MUKENDI se plait à signer de contrats à charge au Katanga et à Pointe – Noire où il a envoyé son homme de main Israel MBIYAMUENZA, son assistant Directeur en lieu et place du Directeur commercial et d’exploitation de la société.

Devant le conseil d’administration où il présentait son bilan, le DG Mukendi s’est félicité d’avoir réalisé moins de résultats, soit 24 fois moins que l’an 2022, alors qu’il a réalisé 33% plus qu’en 2022. Un chiffre d’affaires augmenté de 33%,selon le Directeur financier comme s’il y a eu un effort commercial.
En réalité, l’augmentation de 33% n’est le résultat d’un changement du taux de perception des droits de trafic laissé par les retraités dans l’espoir que ces droits serviraient à payer leurs décomptes finaux. Ils étaient surpris que tout profite aujourd’hui à la famille Mukendi.

De quoi se vantaient alors le PCA et le DG ?

A la vue des chiffres repris sur le tableau, on est en droit de se demander si les LMC disposent des directeurs de contrôle de gestion, des auditeurs et de commerciaux ? La DRH de LMC est un véritable scandale. La répartition de la valeur ajoutée est totalement prise par la masse salariale, 99 %.
Les charges de LMC occupent presque 50 % de charges sans un investissement. Avec 91 milliards CDF soit 44 millions USD de chiffre d’affaires réalisé, le Conseil d’administration, la Direction Général de MUKENDI, leurs familles et son financier n’ont fait que des abus de gestion. Les mandataires ont multiplié les charges au point de les doubler comme les services extérieurs qui rapportent gros à MUKENDI et ses hommes de mains qu’à la société. Il est même renseigné que tous les gros paiements : AMICONGO, CMA CGM, AFROLINER, et autres ne passent plus au Commercial. Ils sont traités directement par le financier avec le Directeur Général. C’est leur argent de poche. Le Commercial n’y voit rien. Ainsi, MUKENDI a décidé de nommer son neveu Israël MBIYAMUENZA à ce poste, pour tout mettre entre les mains de sa famille. Après avoir nommé ce jeune homme administrateur à AMICONGO et que ce dernier y a placé son ami de confiance, le DG se sent dérangé par le Directeur Commercial et exploitation, un ancien agent avec qui ils ne s’entendent pas bien et qui ne rentre pas dans ses basses besognes.

Où sont l’IGF, le Portefeuille et la Justice ?

La Gouvernance de MUKENDI n’a aucune transparence. La seule facon pour voir clair est d’activer l’article 8 du Décret 005 de Matata MPONYO sur les mandataires publics. Ce décret souligne qu’en cas d’indices graves, le mandataire doit être suspendu pour raison d’enquête par le Ministre ayant en charge le Portefeuille.

Après le silence radio de l’IGF face aux millions dilapidés et autres faits répréhensibles, l’implication du Ministre de la Justice Constant MUTAMBA est très attendu.

Martinez NGYALUKA

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