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POLITIQUE

LUANDA : KAGAME SERVI SUR UN PLATEAU D’OR

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Alors que la classe politique congolaise se fourvoie dans le partage des postes, le sort du pays a été scellé chez Jean Lourenço à Luanda. Telle une rencontre sponsorisée par Kigali, Luanda a servi de tribune aux ennemis de la RDC de révéler et réaffirmer leur plan de balkanisation pour le pays de Lumumba. Le tout dans cet éditorial de BBM . LES VASTES BLAGUES DE L’OCCIDENT.

– Le rapport de Luanda ne condamne pas le Rwanda
-la demande de dialogue avec ceux qui tuent les congolais à l’Est
-la montée de la criminalité et le refus de la fin du moratoire de la peine de mort selon la Communauté internationale
-le maintien par la SADC de la pression sur terrain
-le gouvernement démissionnaire qui n’a rien de démissionnaire et agit en signant des décrets, arrêtés et autres decisions majeures…

Ne sommes-nous pas en train de vivre une vaste blague ?

Pour certains congolais, seule la révolution est possible pour éradiquer tous ces fléaux qui minent et rongent la société congolaise.
Malgré les tueries, les déplacés de l’Est et la complicité internationale, il est malheureux de constater qu’aucun vrai débat n’est organisé dans les institutions du pays. Ni au parlement ni une réunion de sécurité n’est organisée pour étayer les faits et décider comme un État et un pays.

Les congolais semblent ne pas prendre au sérieux la charge de la République et se complaisent à chercher de gains au détriment de l’unité du Congo. Les informations découpées montrent que la complicité internationale est telle que seuls les hommes vrais doivent diriger ce pays en mettant fin à tout ce qui se passe. La nouvelle Assemblée Nationale des jeunes politiciens vient de passer un mois pour un règlement intérieur et réclame 30 millions dans un pays en guerre.

Les accords signés avec les investisseurs étrangers semblent plus avoir une portée plus importante que la résolution de la guerre à l’Est. Pas plus tard qu’hier, ceux qui ont servi la République, passent à la rébellion pour renverser les institutions. Que font les institutions quand ils écoutent tout ce qui se raconte, rien de grand.

Juste un communiqué ou de réunions pour tirer de commissions. On n’arrive pas à imaginer que dans un pays aussi pauvre, que les ministres puissent demander de frais de mission pour des déplacements même en plein Kinshasa.

Les postes politiques ne sont plus pour servir son pays mais des emplois pour les chômeurs et pour s’enrichir. Une telle attitude ne peut que donner de la colère à ceux qui sont écartés. Ainsi se multiplient les adversaires du pouvoir. Et au lieu d’y mettre fin, on cherche à satisfaire ceux qui restent. La rébellion devient une sorte de pression pour que le pouvoir lâche du lest. Ces criminels de la République qui sont près à soutenir l’ennemi contre le destin de leur pays ne sont pas aussi plus criminels que tout celui qui veut se payer de gros salaires dans un pays pauvre très endetté.

Le respect de la RDC commencera par la bonne gouvernance et la rigueur que le Gouvernement a venir mettra en place. Pas de pitié pour les salopards, s’il faut se rappeler du titre d’un film. Il faut des hommes et femmes jouissant d’un bon témoignage et non les mêmes, de gens qui sont capables de sacrifices et d’abnégation pour booster ce pays. Il est malheureux de voir de contrats de concession de 30, 50 ans dans un pays où on détourne des millions avec des députés les mieux payés au monde. Comme si l’argent de la République devient les salaires de politiciens et tout i’vestissmeent devient coop avec l’étranger. Un détournement à vaste échelle où tout se cache derrière de contrats juteux comme l’ONIP. Le Président de la République en a lui-même senti l’odeur et a envoyé son chien de garde, l’IGF.

Cette dernière doit aussi fouiller dans les contrats de concession où il n’y a aucun congolais. La dépolitisation de l’Etat est le catalyseur dont le Congo a besoin.
Les congolais pensent toujours que ce sont de vastes blagues, ce que l’on dénonce. C’est une jalousie contre leur vie de luxe dans les bars à Lemba, à Bandal où est venu même le Président Français pour s’amuser dans les bêtises que se délectent les congolais. Il suffit de passer dans les rues de Kinshasa pour se demander si ce peuple sait que son pays est en train d’être pillé, volé et même découpé.

Triste pour un peuple aussi naïf, inconscient et indigne d’un grand Congo.
Vaste blague, dirait-on. Quand la Communauté internationale demande à la RDC de céder 300 km au Rwanda, vaste blague quand ils soutiennent publiquement le Rwanda et refuse toute cooperation Militaire avec la Russie à la RDC ; vaste blague quand les officiels congolais, eux-mêmes se rendant à Luanda, lavent le Rwanda… Assez de voir et d’écouter ces blagues qui sont en fait de réalités que pensent les congolais buveurs de nganda comme des blagues. Triste ce pays qui s’en va sous les regards complices de ses fils qui n’ont que leurs intérêts et ceux de leurs enfants qu’ils nomment ça et là comme si ces enfants ne peuvent pas se rechercher eux-mêmes dans la vie ? Alors que les lois de la République interdisent tout conflit d’intérêts dans le chef du décideur, on assiste plutôt à de nomination où les mandataires voient d’abord sa famille peu importe la violation de textes. C’est aussi ce manque de respect aux règles établies qui poussent au doute.

Le Code de conduite de l’agent public de l’état n’existe que de nom.
Qui sauvera ce pays, qui se joindra à la vraie révolution, non pas celle de l’ Est mais de vrais consciencieux pour un Congo uni et fort loin de l’ hypocrisie et de l’argent ?

BMW

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