La population en marre de voir ses concitoyens être massacrés au vu et su de la Mission Onusienne dans l’Est de la RDC. Elle a lancé une série de manifestations lundi, mardi et mercredi à Goma, Butembo et Uvira pour but d’exiger le départ de la Monusco sur le sol congolais.
Mais ces attaques contre les casques bleus et toutes les violences enregistrées dans la province du Nord-Kivu n’ont pas été digérées par l’Union européenne. Elle a condamné fermement le cas des pertes en vie humaines.
D’après un communiqué, l’UE a réaffirmé son soutien à la Monusco et au gouvernement de la République démocratique du Congo dans leur engagement à enquêter sur ces incidents et poursuivre les responsables.
« L’attaque contre la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) le 26 juillet à Butembo, dans la province du Nord-Kivu, a tué deux policiers indiens et un militaire marocain et blessé un policier égyptien. Des nombreux manifestants ont perdu la vie ou ont été blessés. L’Union européenne condamne fermement cette attaque meurtrière contre des casques bleus ainsi que toutes les violences dans la province du Nord-Kivu depuis le 25 juillet, qui ont causé la mort et ont blessé plusieurs civils. L’Union européenne exprime ses plus sincères condoléances aux familles de toutes les victimes et à la Monusco, ainsi qu’aux gouvernements des pays concernés », peut-on lire dans ce document.
Mercredi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a rappelé l’accord sur le statut des forces conclu entre l’ONU et le gouvernement de la RDC, qui garantit l’inviolabilité des locaux des Nations unies.
Guterres a, en outre, affirmé l’engagement de la Monusco à travailler avec les autorités congolaises pour enquêter sur ces incidents. Il a aussi souligné que toute attaque dirigée contre les Casques bleus des Nations unies peut constituer un crime de guerre.
NK