Après les événements malheureux survenus durant deux jours à Goma dans la province du Nord-Kivu, une enquête sera menée pour établir les responsabilités et châtier les coupables. Au cours d’une conférence de presse organisée conjointement mardi à Kinshasa avec le représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a fait part aux professionnels des médias, du bilan de ces manifestations qui s’élève à 12 civils et 3 casques bleus tués avec 61 blessés. « En aucun cas, la violence n’est justifiée, ni sur les populations, encore moins sur les installations de la Monusco », a déclaré Patrick Muyaya.
Il a insisté sur le fait que les enquêtes sont en cours et elles ont été diligentées par la justice congolaise, l’auditorat militaire et la Monusco, sur toutes victimes décédées, y compris les casques bleus. Condamnant avec la dernière énergie ces actes de violence, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que les auteurs seront sévèrement sanctionnés.
Pour le représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU en RD Congo, Khassim Diagne, après ces actes, il est temps de passer à la déscalade car, rien ne peut se régler dans les troubles, dans le chaos. « Je crois qu’il faudrait enclencher une nouvelle phase », a martelé la deuxième personnalité de la mission onusienne en RD Congo. Il a appelé les différentes parties à la retenue tout en saluant l’engagement du gouvernement congolais pour renforcer la sécurité des installations et du personnel de la Monusco. Khassim Diagne a rappelé à l’opinion que la mission des Nations unies est à côté du gouvernement congolais pour apporter sa contribution, même modeste, à l’œuvre de consolidation de la paix. « La mission onusienne reste à Goma sur invitation des autorités de la RD Congo », a conclu le numéro d’eux de la Monusco.
J. B
