Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) est préoccupé au plus haut point par la recrudescence de l’insécurité dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC), son bastion politique.
L’ancien Directeur de cabinet du chef de l’Et a, dans son discours prononcé, lundi 22 août 2022, à l’occasion de sa rentrée politique, condamné fermement l’activisme des groupes armés. Cette crise sécuritaire de plus de 25 ans doit être résolue définitivement. Et dans le but de contribuer à la recherche de la paix, l’ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi annonce sa descente dans les prochains jours dans l’Est du pays.
« Nous suivons avec une attention soutenue, le drame qui se déroule encore une fois à l’Est de la RDC, ce que nous condamnons fermement et apportons ici notre solidarité aux populations éplorées. Le temps n’est pas aux discours ni aux incantations, c’est pourquoi, j’annonce ma descente dans cette partie du pays dans les prochains jours, en vue d’annoncer ma contribution à la recherche de la paix durable à cette crise », a-t-il dit.
Il revient, souligne Kamerhe, à chaque Congolais de « contribuer à l’effort national de manière à mettre un terme à ce cycle des violences qui retarde le développement de notre beau pays ».
L’Est de la RDC est toujours en proie à l’insécurité. La cité de Bunagana dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu est passé sous contrôle des rebelles du M23 depuis le 13 avril. Cette milice est soutenue par le Rwanda. Les options diplomatique, politique et militaire activées par Kinshasa n’ont pas apporté des résultats positifs. Les rebelles exigent des discussions directes avec les autorités congolaises, ce que Kinshasa rejette.
NK