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Plaidoyer des journalistes auprès de Patrick Muyaya : « Que Bujakera puisse comparaître en homme libre

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« S’il y a des charges contre le journaliste Stanis Bujakera, qu’il puisse comparaître en homme libre ». Telle est la principale demande exprimée lundi 11 septembre dernier par une corporation de journalistes rd-congolais au cours d’une rencontre avec le Ministre de la Communication et Médias, et Porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe, dans son cabinet de travail.

Les échanges ont porté essentiellement sur l’interpellation du journaliste Stanis Bujakera ainsi que son arrestation depuis la soirée du vendredi 8 septembre 2023 à l’aéroport de N’djili.

À en croire Israël Mutala, président de MILRDC, la délégation est venue exprimer sa peine face à cette arrestation.

« Nous sommes venus dire au Ministre de la communication et médias notre peine de voir notre confrère Stanis Bujakera être privé de sa liberté. Cette situation nous afflige énormément et nous lui avons demandé de faire de son mieux pour que notre confrère puisse recouvrer sa liberté », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le Ministre Muyaya leur a accordé toute l’attention tout en réitérant son engagement à continuer à faire le suivi du dossier, dans le cadre de la séparation des pouvoirs, afin de parvenir à son dévouement. Car, il s’agit d’une question qui relève pleinement de la compétence judiciaire. Il a été très attentif à toutes les préoccupations soumises par les différentes structures de la corporation de journalistes qui fait bloc pour que leur confrère recouvre sa liberté au plus vite.

Parmi les demandes de cette délégation des journalistes, Israël Mutala a fait savoir d’abord la mise en liberté de Stanis Bujakera. « S’il y a de charges contre lui, qu’il puisse comparaître en homme libre. C’est la principale demande que nous avons faite devant le ministre », a insisté Mutala.

Car, selon lui, la liberté de la presse est un droit constitutionnel et ce droit doit être préservé par tous les services de la République, car ils sont tous soumis à la loi.

« En tant qu’organisation des professionnels de médias, nous tenons absolument à ce que ce principe constitutionnel de droit d’informer soit à tout prix respecté », a-t-il rappelé.

Cette délégation était composée des membres de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC), l’association nationale des éditeurs du Congo (ANECO), l’association des correspondants des médias étrangers, de l’association des médias en ligne du Congo et tant d’autres.

José BABIA

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