Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a reçu mercredi 19 octobre dernier en audience, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable, du Bassin du Congo et de la Coordination technique de la République du Congo.
Envoyée spéciale du Président de la République et Président en exercice de la Commission climat du Bassin du Congo, Denis Sassou Ngouesso, la ministre Arlette Soudan était porteuse d’un courrier du Chef de l’État du Congo Brazzaville à son homologue, Félix Antoine Tshisekedi de la RD Congo. Le message de Denis Sassou a porté essentiellement sur la position commune des pays membres du Bassin du Congo dans le cadre de leur plaidoyer à la COP-27 prévue en Égypte.
« Je suis l’envoyée spéciale du Président Denis Sassou Ngouesso, Président de la République du Congo. Il m’a envoyé remettre une lettre adressée à Son Excellence, Félix Tshisekedi, Président de la RD Congo. J’ai eu l’immense plaisir d’être par son Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Dans ce courrier, il est abordé, le futur événement parallèle qui se tiendra à Charm El-Cheikh en République Arabe d’Égypte relatif à tout ce qui porte sur le climat « , a déclaré la ministre Arlette Soudan-Nonault à la presse.
Elle a fait savoir que les 54 pays africains, au travers de trois commissions dédiées aux questions du climat, leurs Chefs d’États avaient décidé d’avoir un lieu de concertation, avoir un nouveau narratif qu’ils vont porter dans le cadre du plaidoyer. Elle a rappelé que le Bassin du Congo porte à ce jour, 10% de la biodiversité mondiale, de par sa superficie, étant le second poumon écologique après l’Amazonie. De par son stock et sa séquestration de carbone, le Bassin du Congo se trouve être le premier en matière de stock carbone net de la planète.
Et d’ajouter, les pays du Bassin du Congo veulent rappeler aux pays riches qu’ils tiennent à un partenariat qui prenne en compte également leur besoin tout comme le leur. Il s’agit d’aller vers une transition énergétique et écologique.
« Les pays du Bassin du Congo doivent, en effet, convaincre les pays riches à mettre des moyens pour que la préservation des forêts obtienne des compensations conséquentes en vue d’assurer le mieux-être des populations riveraines », a-t-elle insisté.
José BABIA