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ECONOMIE

Portefeuille : les trois vices qui rongent les Lignes Maritimes Congolaises

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La première ministre, Son excellence Judith Suminwa avait placé son mandat sous le signe de la compétence et de l’expertise. Elle a promis de donner la gestion du pays aux têtes bien faites et aux personnes qui détiennent une expertise avérée. Malheureusement, ce beau discours semble s’enliser, et est piétiné et battu en brèche sur terrain des entreprises publiques où se marient incompétence et ignorance sous son silence.

Un conflit de compétence se dessine dans les nuages de LMC opposant le Ministre d’État au Portefeuille, Jean Lucien BUSSA au Vice-premier ministre en charge de Transport et voies de Communication, Jean Pierre Bemba d’une part, le Gouvernement, le Ministre d’État à la Justice et Gardes de sceaux et les mandataires de LMC d’autre part.

Pour les deux premiers, le Ministre d’État au Portefeuille qui a signé les contrats avec les mandataires n’a pas suivi les prescrits des lois portant transformation des entreprises publiques. Les mandataires des établissements publics qui devraient signer avec leurs ministres de tutelle ont été aussi invités à la cérémonie de cette signature.

J.L Bussa induit en erreur

Ignorant les lois de la transformation, le Ministre qui devrait respecter les décrets 13/055 et 13/056 du 13 décembre 2013 portant statuts des mandataires dans les entreprises du Portefeuille et dans les établissements publics, qui voudraient que le Ministre du Portefeuille signe le contrat avec les mandataires des entreprises du Portefeuille (définies dans le texte même) à ne pas confondre avec les sociétés commerciales et établissements publics qui font partie des entreprises publiques.

Il s’agit des sociétés mixtes et toutes celles où les entreprises publiques ont de parts à l’instar de L’AMICONGO, Socir, EQUITY BCDC… .

Le Ministre du Portefeuille, en signant le contrat avec les mandataires de sociétés commerciales, viole la loi et leur donne les mandats qu’ils ne méritent pas car d’une part, ils sont hors courses comme Lambert Mende qui a déjà dépassé 70 ans, et qui en continuant de siéger, viole la loi et triche sous le silence dudit Ministre du Portefeuille et d’autre part, ces entreprises sont régies par des textes différents dont l’acte uniforme de L’OHADA et le Décret 13/056 pour les établissements publics.
Loin de respecter la loi, il préfère la violer plutôt.
D’autre part, le Vice- Premier Ministre au Transports et Voies de communication qui veut aussi mettre son doigt dans l’affaire avec ses arrêtés qui organisent son secteur et dont bénéficie LMC, tient à savoir ce qui a été fait de l’argent de droits de trafic depuis sa rétrocession à LMC.

Les retraités sont insatisfaits, les agents actifs ont des arriérés, aucun investissements mais des millions partent en fumée. Il se rend compte que LMC dilapide cet argent par les engagements excessifs et abusifs qui n’apportent rien à LMC. Pour justifier leur utilisation, la Direction Générale de LMC a confectionné un budget qui a été rejeté et jugé irréaliste par le Conseil Supérieur du Portefeuille. Un budget signé par le DG de LMC sans lire ni comprendre.

Comme dans ses habitudes de faire confiance à son entourage de parvenus qu’il a promus directeurs, le DG de LMC veut montrer qu’il a réalisé 32 millions de dollars l’an.

Or cette somme qu’il vante ne vient pas d’une exploitation maritime; mais des recettes de droits de trafic dont le taux a été modifié. Cette activité n’a pas besoin de 1000 personnes pour la faire. Et selon les indiscrétions, toutes ces personnes engagées paient 20 % au DG, raison pour laquelle, il leur donne de grades très élevés, pratique renseignée par son Directeur financier et la DRH les deux habitués.

Mais au lieu de relancer l’activité maritime, le DG de LMC avait conçu son plan de relance pour un transport routier. Du jamais vu.

Les mandataires qui ne savent pas ce qu’on appelle objet social de leur société et ce qu’on appelle plan de relance. Un plan de relance qui veut aller relancer une société maritime dans une activité dont elle n’a ni compétence ni formation. Il va ainsi s’adresser à Amicongo pour une formation payante sûrement dont l’enveloppe est ignorée. Au fait le DG de LMC veut faire dépendre LMC de l’AMICONGO où il a placé ses hommes en chassant les mandataires qui étaient avant, eux aussi détournaient paisiblement.

Un silence complice du chaos de cette société

Se justifiant d’avoir réalisé 33 % de recettes pour 24 fois de résultat moins que l’année 2022, ni le ministre du Portefeuille ni le VPM au transport ne demandent un audit devant un tel scandale de gestion. Mais on voit plutôt le Ministre Bussa signer des contrats de mandats pour accorder 6 ans à ceux qui dépendent de L’OHADA (oubliant que les lois internationales ont primauté sur celles nationales) avec possibilité d’être révoqué à tout moment selon l’article 492 de l’acte uniforme de L’OHADA.

Mais comme LMC n’a pas un PCA comme EWANGA de CONGO AIRWAYS, Mende Omalanga qui a peur de l’ami du Président de la République, se tait. le DG vient de fois avec les gardes républicains au Bureau pour terroriser les agents et montrer son alliance avec le Chef de l’Etat. Malheureusement, l’analyse financière de LMC démontre que son activité a baissée de 95 % (taux de rendement malgré les 32 millions usd). Et il a été aussi démontré que LMC a une productivité de 5 % en 2023, un rendement commercial nul et une rentabilité économique négative. De quoi encore a-t-on besoin pour suspendre un mandataire et mettre fin à la gabegie financière ? Etre amis du Président de la République devient l’argument de maintenir les incompétents dans leurs postes ?

De cette incompétence, il faut souligner l’ignorance

Ce document de rapport de gestion 2023 a été signé par le DG MUKENDI MBIYAMUENZA et débattu au Conseil d’administration qui l’a adopté (tous ignorants) et qui se vante de réaliser 32 millions USD comme si ce qui intéresse une entreprise de transport maritime est le fait de collecter un chiffre d’affaires qu’on dilapide dans les salaires de sa famille, de ses proches et dans les voyages inutiles et bidons de mandataires, des directeurs ignorant le maritime. Le Conseil n’a pas demandé l’analyse financière et s’est contenté des gros chiffres leur apportés par le DG et son financier.

Les retraités à la rescousse.

Sachez quand même que, selon les indiscrétions, l’activité principale de LMC est la présence au bureau. Car les agents ne font rien du fait de l’incompétence de leurs directeurs. Et selon certaines indiscrétions, on leur demande de faire quelque chose alors qu’ils doivent apprendre et attendre de leurs hiérarchies.

Et pour couvrir l’incompétence de ses enfants, le DG a fait appel aux 4 retraités (Pwema, TSHIAMU, Mukunda et Kapinga) pour l’assister et qui coûtent plus de 10.000 dollars/mois, contrat pourtant refusé par l’IGF. Ces retraités effectuent des missions de service à l’étranger et participent aux grandes réunions en lieu et place des agents actifs alors qu’ils n’ont qu’un mandat consultatif. Et ce sont eux qui trompent le DG qui a placé en eux toute sa confiance. Pour les agents actifs, le DG les oblige à dire ce qu’ils ont fait journalièrement d’une part et d’autre part, il interdit toute réflexion comme note technique sans au préalable lui en parler.

Deux fois par semaine, il prélève lui-même les présences et sanctionne les absents et tout agent qui essaie d’avoir juste un téléphone en main durant son passage comme un chef du personnel qu’il fut. Les mandataires de LMC sont éperdus et ne savent plus quoi faire.
Déjà ils ignorent la différence entre un plan de relance et contrat mandat. Car il demande à tout agent de signer un contrat mandat aussi outre le contrat de travail. Du jamais vu.

Relancer les activités maritimes par le routier !

Comment on peut relancer une entreprise par une activité autre que son objet social ? Et comment on peut diversifier par un plan de relance ? Pour ces mandataires, le projet phare était le transport routier. Ainsi au lieu de navire, ils ont préféré acheter les camions. Pire que ça, LMC va augmenter d’un million $ US son capital dans AMICONGO avec les droits de trafic détournés à la source pendant qu’il ne sait pas le faire pour son propre capital resté inchangé depuis sa transformation en 2009.

La raison est que ce DG y a placé son fils MBIYAMUENZA Israël comme administrateur en plus d’être son Assistant. Il a remis l’arène de l’AMICONGO à l’ami de son fils en le nommant DG. Ensemble, ils veulent acheter plus de camions dans Amicongo au cas où ils seraient chassés de LMC se sachant menacés. Il pille ainsi LMC pour Amicongo dont il réfectionne même les bureaux au lieu de relancer l’exploitation de LMC et ce, sans un contrat avec Amicongo pour le retour des dépenses et sans un aval de l’Etat propriétaire représenté par le Conseil Supérieur du Portefeuille, conformément à la loi. Il n’est pas surprenant qu’il en devienne un des actionnaires avec le conseil de son financier. Tous ces travaux de réfection sont faits sous surveillance de son autre fils placé comme Directeur logistique dont le frère est Secrétaire du Conseil d’administration devenu aussi directeur et le cadet assure la trésorerie si l’on croit les infos parvenues à notre rédaction. Donc, l’argent de réfection et la retrocommission ne doivent pas sortir de sa famille qui détient tout poste clé sans oublier que son fils aîné et celui de Mende, le PCA, sont les représentants à Anvers.

Par ailleurs, ces faits ne sont repris ni dans le rapport de l’audit interne encore moins dans celui du Contrôleur de gestion. Tout ceci au nom de l’ami du Chef de l’État qui semble lui garantir tout acte même s’il est incompétent et menace contre tout agent de licenciement s’il s’y oppose. Voulant être le maître du bateau, il choisit seulement sa famille pour toute activité ou les enfants de ses fidèles collaborateurs comme le financier, la DRH ou les enfants de retraités.
Au niveau judiciaire se dessine aussi un procès contre les mandataires détourneurs et violeurs de textes en commençant par Mende qui a dépassé 70 ans et triche à LMC. Et le second c’est en considérant l’enveloppe de cotisations sociales retenues aux agents, seul le syndicat est payé et ne souffre d’aucun arriéré.

Tandis que les autres sociétés dont CNSS, ONEM, et INPP qui dépendent aussi de ces cotisations, se voient impayées.. Où est parti l’argent retenu aux salariés ? C’est ainsi que les retraités réclament leurs dus car arrivés à la CNSS, leurs cotisations ne se retrouvent pas comme ça devrait être.

L’ancien Chef du personnel devenu DG, qui coopère bien avec son ancienne DRH semble bien se porter pour expliquer. Pendant ce temps son assistant MBIYAMUENZA Israël, administrateur dans Amicongo qui serait malade à LMC, effectuerait plutôt une mission en Chine pour le compte d’AMICONGO afin d’acheter de camions avec l’argent de LMC, que lui et le DF pilotent.

Administrativement parlant, LMC est trop faible pour concurrencer et discuter avec ses partenaires. Il s’avère que les secrétaires A1 et les infirmiers A1 sont devenus des directeurs dirigeant les universitaires qui les envoyaient hier à la saisie. En plus les gradués sont les chefs de licenciés. Les informaticiens et juristes dirigent le commercial et les journalistes sont dans le contrôle de chiffres économiques. Et les faux documents académiques sont records. Des directeurs qui n’ont pas fait carrière et qui commencent directement comme directeurs. D’autres seraient même encore des étudiants. Tout cela sous le leadership favorisé de MUKENDI MBIYAMUENZA JEAN CLAUDE qui se dit ami du Chef de l’Etat et salit la notoriété de l’institution la plus honorable et prestigieuse du pays.

Avec le nouveau Département à l’ANR qui sera chargé de la surveillance et du contrôle économique, les choses peuvent changer pour mettre hors d’état de nuire de telles personnes et faire respecter la loi.  Wait and see.

LMDT

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