Dans sa lettre adressée aux syndicalistes de LMC, la Première Ministre fait un résumé qui étale le mensonge et les incongruités de Jean Claude MUKENDI MBIYAMUENZA et son syndicat sous l’œil du Conseil d’administration résonnant.
Après avoir largué le syndicat qu’il s’est fabriqué pour sa protection, Jean Claude MUKENDI a cru avoir tout le monde à ses pieds comme il nargue les services du Portefeuille qu’il envoie faire de sales boulots !
Votre Journal signale que les violons ne se sont pas accordés à la réunion convoquée entre le TRANSCOMS et le Portefeuille. Chacun a campé sur sa position. Malheureusement pour le Portefeuille qui veut sauver MUKENDI, son argumentaire est dépiecé par ceux qui sont orthodoxes.
Après le Conseil d’État qui a donné raison au VPM Bemba par son Arrêt, c’est le tour de la Première Ministre de savemment accepter l’arrêté de Bemba dont le Portefeuille est loin de faire. Il est ridicule de voir que celui qui doit gérer les entreprises publiques est le gardien des incompétents et de la confusion.
En effet, par sa lettre N°CAB/PM/DIRCAB/ECOFIM/CNK/213 DU 18 mars 2025 adressée aux responsables de l’intersyndicale de Lignes Maritimes Congolaises au titre d’accusé réception de leur lettre n° 001/ITS/LMC/025 du 10 février 2025 sur les droits de trafic maritime, ces derniers ont exprimé une inquiétude quant à un retrait aux LMC, de la gestion des droits de trafic maritime consignés dans les statuts de leur société et de surcroît contribuant significativement à son chiffre d’affaires.
Il est évident que LMC triche quant à cette assertion car dans son Arrêté ministériel n° 005 /CAB/MIN/TVG/2021 du 26 janvier 2021 où il a participé à la rédaction, il est dit clairement en son article 1 que les droits de trafic ont été instaurés par l’arrêté de 2003 et non les statuts de LMC de 2010 et ils appartiennent à l’Etat et non à LMC. Tricher en faisant de droits de l’état vôtres exposent leurs auteurs à une sanction pénale que l’on attend voir. Vouloir aussi induire les autorités en erreur dans cette matière est une véritable situation judiciaire pénalement condamnable pour usurpation de qualité et un dol en voulant s’approprier d’un droit vous rétrocédé. Les sanctions du Portefeuille sont attendues contre un récidiviste mandataire. Pour une fois, on espère que le droit sera dit.
Heureusement, la Première Ministre n’a pas suivi LMC ni le Portefeuille dans leurs égarements. Il a compris que cette Direction générale avec son syndicat ne roulent pas clair. Et elle a clairement explicité la position de l’autorité en damant les pions à Jean Lucien BUSSA qui sollicitait le report de l’arrêté sans analyse approfondie.
Judith Siminwa relève que selon l’article 8 de l’arrêté attaqué par LMC, on attribue 82,5 % de montants de droits de trafic aux dépenses de fonctionnement, d’exploitation et d’investissement de LMC et elle précise que cela rentre dans le cadre de contrat signé avant Bemba avec PADS.
Et elle continue en précisant qu’elle attend de l’opérationnalisation de ce contrat une amélioration substantielle des recettes qui devra être une source financière non plus pour MEKENDI et sa famille mais pour la reconstruction de l’armement national avec de navires de haute mer.

Malheureusement MUKENDI veut le transport routier et il serait de bon aloi qu’on l’envoie à Transco car il a un bon plan pour le transport routier que, selon lui, le VPM Bemba en serait jaloux car il l’a présenté avec brio et il ne connaît rien de maritime.
Et comme il fallait s’y attendre, le Chef du Gouvernement attend la suite que lui donnera le VPM Bemba aux entretiens entre les 3 parties TRANSCOMS, Portefeuille et LMC.
Mais voilà déjà 3 semaines que ces réunions piétinent où rien ne filtre. Mais connaissant la RDC, l’on veut sauver MUKENDI de l’insubordination confirmée par les hautes instances du pays.
Les contrats de partage de droits de trafic qui bouffaient plus de 50 % de droits de trafic à LMC signés par MUKENDI et TSHIZAINGA tombent à l’eau. Nous apprenons que les deux voisins de la périphérie de Mont Fleuri se partageait les dividendes chaque mois et que cet arrêté vient mettre fin à ce vol organisé dont beaucoup de noms seront connus prochainement avec l’audit qui sera sûrement diligenté selon l’article 8 de Décret 13/055 et le rapport sera réservé au Gouvernement que Jean Claude MUKENDI MBIYAMUENZA a invité au dossier croyant bloquer Bemba.
Nous vous laissons alors savourer la profondeur de la qualité de réponse qui sauve LMC et cuit MUKENDI et sa Famille ainsi que son Directeur Financier, BOSENGA, qui dans les prochains jours doivent justifier tout l’argent encaissé dans les protocoles avec Lualaba, Haut-Katanga, AMICONGO et le Consertium Chinois des mines.
Le Mandat