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PORTEFEUILLE : QUAND LES PLATEFORMES POLITIQUES ASSASSINENT L’ÉTAT DE DROIT EN RDC

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Quand Lemandat.cd dénonçait les méfaits des politiques, quand il disait que les partis politiques prennent en otage le pays et font des entreprises publiques leurs mangeoires, Lambert Mende Omalanga qui se dit être de la même génération que Koffi Olomide et Nyoka Longo, le grand Niosh, est monté au créneau avec le DG de LMC, Jean Claude MUKENDI MBIYAMUENZA pour traiter nos informations fausses et mensongères ce, par le biais de leurs services gérés par les enfants du DG. 

Pourtant, votre média n’avait rien dit de faux au regard des évidences de népotisme et de megestion observées aux LMC.
D’aucuns se demandent pourquoi le Ministre du Portefeuille, Jean Lucien Bussa, n’avait pas réagi à toutes les révélations vérifiables dénoncées sur la gestion de la Congolaise des mers. Certains observateurs estiment que c’est parce que le  ministre de tutelle est de la même plateforme que le PCA Lambert Mende et se refuse d’humilier son partenaire politique.

Aussi parce que la Justice congolaise est muselée par les ordres de la hiérarchie, au lieu  d’être animée par la volonté du droit et la quête de la vérité.

Sous d’autres cieux, même un Procureur Général pouvait bien s’en saisir d’office et poursuivre les détourneurs  des deniers publics.

L’attitude volatile du Ministre du Portefeuille et de tous les membres du Gouvernement qui sont majoritaires, est de se protéger et de protéger les leurs au nom des accords signés et des alliances politiques. Du coup, tout porte à croire que le pays est géré pour des intérêts personnels et non publics. L’argent du contribuable congolais passe dans les mains des individus sans dignité ni honneur et qui s’appellent des « honorables »ou « excellences » souvent sans vision sinon  leurs alliances politiques.

La tricherie de Lambert Mende et Tryphon Kin Kiey

Dans les entreprises publiques congolaises, la plupart des membres des conseils d’administration sont presque hors mandat , étant donné qu’ils ont dépassé l’âge requis soit 70 ans pour être administrateur.  C’est le cas de Lambert Mende, 73 ans aux LMC et de Tryphon Kin Kiey Mulumba, 75 ans,  à la RVA.

Alors que les statuts de ces entreprises publiques devenues sociétés commerciales, disqualifient office tout Président du conseil d’administration ou administrateur qui dépasse les 70 ans, ces deux leaders continuent de travailler et de jouir de tous leurs privilèges au lieu de déposer leurs démissions.

Il faut relever ici le fait qu’aux LMC, les retraités accusent Lambet Mende non seulement de dépasser l’âge réglementaire pour être PCA mais aussi d’avoir trompé la République sur son âge. Car plusieurs de ses contemporains moins s’étonnent de savoir qu’il soit devenu leur cadet.

Voilà comment le pays est géré. Les personnes animées de mauvaises intentions sont nommées. Si le Chef de l’État veut sévir par respect à la loi, c’est la notabilité, l’ethnie et le parti du fossoyeur qui vont monter au créneau pour crier au manque de respect des accords politiques comme si les alliances politiques étaient devenues une garantie d’immunité pour les criminels économiques et politiques. Les accords politiques ne sont-ils pas faits selon le respect des règles de droits ? Le Ministre de la justice qui n’est pas de la Plateforme du Chef de L’Etat doit se saisir de ces dossiers pour donner un autre son de cloche. Il s’agit ici de la parole du Chef de l’Etat de bâtir un État de droit que de respecter les fraudeurs et voleurs de la République.
Nous avons aussi cité les cas du député Tshizainga qui, lorsqu’il a été nommé à la tête des LMC, a modifié les textes réglementaires de l’entreprise pour s’octroyer des droits indus,  rester fonctionnaire des LMC et continuer de toucher son salaire.

Les députés qui votent les lois devraient aussi poursuivre leur collègues qui choisissent de gérer la res publica et se rendent coupables des faits répréhensibles, afin de moraliser la classe politique.
La politique ne doit pas devenir la caverne des voleurs. Malheureusement, c’est le cas.

Il est alors étonnant que les espoirs de tout un peuple se reposent sur les « KULUNA en cravate « ! Si ce n’est pas le cas, il revient donc au Président de la République, à la Première Ministre, au Ministre de la Justice et du Portefeuille de nous prouver le contraire. Car l’article 8 du Décret-loi portant Statuts des mandataires publics dans les entreprises du Portefeuille, signé par le Premier ministre Matata Mponyo précise qu’en cas des indices clairs, le mandataire doit être suspendu et une enquête doit être ouverte. Pour sauver les entreprises publiques, il est urgent pour le gouvernement d’appliquer et de faire appliquer et de manière stricte cette disposition réglementaire aussi bien à l’endroit des fraudeurs qu’à tout mandataire qui considère les deniers publics comme si ses biens privés pour lui et sa famille. Ainsi les slogans du genre « Le peuple d’abord et « Le peuple vaincra » auront un sens.

LMDT/CP

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