POLITIQUE

POURQUOI LES POSTES POLITIQUES COUTENT CHER À UN PAYS PAUVRE ?( Édito)

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Le parodoxe de la pauvreté.

Le Professeur MUBAKE MUMEME disait que « le sous-développement est un comportement ». Oui une illusion qui fait croire aux dirigeants que les moyens de l’Etat sont de sommes pour eux et leurs familles, de moyens de s’enrichir quand ils sont au pouvoir et de s’opposer aux détournements quand on est à l’opposition. Ces comportements créent les inégalités sociales et surtout les frustrations sociales. Les plus démunis se voient voler leurs efforts et les politiques s’engraissent au détriment de l’organisation sociale.

Suite à la pauvreté, le banditisme de ville et l’exode rural à la recherche de mieux-être deviennent des panacées dont il est difficile de s’en débarrasser.

Quand vous allez dans les pays développés, vous remarquez que le Revenu national est partagé entre toutes les couches de la population sans discrimination au point même que les chômeurs sont payés. L’administration occupe sa place distincte de la politique.

La force de ce pays réside dans leurs administrations; Aucun administrateur n’envie le politicien. Du reste, c’est l’inverse. Devenir agent de l’administration est une noblesse sociale. En revanche dans les pays sous-développer, penser payer plus les gens pour subvenir aux besoins de plus démunis n’est ni une politique, ni une option mais une volonté de ne rien arranger et surtout d’utiliser la pauvreté des autres comme moyen pour garder ses avantages.

Le peuple congolais en général et africain en particulier sont les seuls qui donnent les béquilles à ces actes de mauvaises gouvernance. A ce niveau, il est difficile de penser à la société, de penser au développement. Ce choix de sous-développement ne peut cesser que par la prise de conscience de dirigeants épris de sens de justice et d’équité.
Les postes politiques deviennent de moyens pour négocier de marchés juteux. L’électricité ne peut-être arrangée pour permettre aux vendeurs de groupes électrogènes et de panneaux solaires de faire l’argent et dont certains politiciens s’étaient même des associés.

On ne peut pas arranger la Regideso pour simple raison que si l’eau coule partout, cela mettrait fin à la vente de l’eau pure et des usines d’eau faites ici et là. On ne doit pas relever les entreprises publiques, c’est faire la concurrence aux privées.

En conséquence, on fragilise tout pour bénéficier des avantages indus de ses associés étrangers. On ouvre les comptes à l’étranger pour la famille qui vit à l’étranger et on s’appelle ministre, député ou notable. C’est cela l’Afrique dont va affronter Judith I. Mais avec quelles personnalités ? Les mêmes qui sont à la base de ces comportements ou les nouveaux qui sont des oiseaux rares ?

Le Gouvernement Judith I sera-t-il à la hauteur de la tâche qui doit déplumer certains pour assurer un partage équilibré du revenu national.

Wait ainsi see.

BMW

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