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Préparatifs du Pré-COP 29: le plaidoyer de la Députée nationale Nene Mainzana à Nairobi

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Nairobi, capitale du Kenya a abrité du 24 au 28 septembre, les travaux de la réunion stratégique en marge de la 29ième Conférence des Nations-Unies sur le changement climatique (pré-COP 29) prevue du 11 au 22 novembre 2024 en Azerbaïdjan.

Réunis dans une structure denommée, Groupe africain d’experts africains (AGNES), les experts, parlementaires et acteurs ont convenu d’élaborer une feuille de route en vue de cette importante rencontre. Dans le cadre des préparatifs de cette Pré-COP 29, il était nécessaire pour le continent africain de se préparer particulièrement pour faire entendre sa voix collective ainsi que ses perspectives uniques à la table des négociations. La réunion stratégique de Nairobi s’est voulue comme un événement clé de ce processus. Le Goupe africain d’experts négociateurs ont saisi cette opportunité pour consolider ainsi, la position commune de l’Afrique en se concentrant notamment surdes domaines critiques comme l’objectif mondial d’adaptation, le financement climatique et les considérations de genre.

Il sied de rappeler qu’à ce jour, l’Afrique continue de subir de plein fouet les effets du changement climatique.

Cela s’explique en grande partie par sa dépendance à l’égard de secteurs sensibles au climat, comme l’agriculture, qui est vulnérable aux conditions météorologiques imprévisibles, aux sécheresses prolongées et aux températures extrêmes, entre autres.

Les effets du changement climatique ne se limitent pas à un pays, mais les risques climatiques en cascade peuvent également avoir des répercussions au-delà des frontières nationales.

C’est dans ce contexte que le Groupe africain d’experts négociateurs (AGNES), en collaboration avec le gouvernement du Kenya, l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI), l’Alliance de la biodiversité et du CIAT (ABC), Accélération des impacts de la recherche climatique du CGIAR pour l’Afrique (AICCRA) et d’autres partenaires ont organisé cette réunion stratégique.

Tous les négociateurs climat de l’Afrique ont rehaussé de leur présence cette réunion.

La gestion des risques climatiques et d’adaptation transfrontaliers (RCAT) nécessite des stratégies régionales coordonnées, des politiques d’adaptation au climat solides et une coopération renforcée entre les États pour assurer un développement durable et une résilience face au changement climatique.

Le travail conjoint de Sharm el Sheikh sur la mise en œuvre de l’action climatique dans l’agriculture et la sécurité alimentaire est conçu pour faciliter la transition des négociations à la mise en œuvre.

Étant donné que la COP29 sera peu active dans le domaine de l’agriculture, la pré-COP29 se concentrera également sur le renforcement des capacités en matière de mise à l’échelle des innovations climatiques qui favorisent la résilience des communautés face aux chocs climatiques actuels et futurs.

La mise en œuvre de l’objectif mondial d’adaptation (GGA) reste la priorité pour l’Afrique à la COP29.

Les négociations sur le nouvel objectif collectif quantifié sur le financement climatique (NCQG) doivent être conclues à la COP29.

Les parlementaires jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre des mesures climatiques au niveau national.

Lors de la réunion des parlementaires qui s’est tenue en marge de la CCDA XII et de la CMAE, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, les membres du Parlement ont mis en place le Réseau Parlementaire Africain sur le Changement Climatique (RPACC) et ont élu un Bureau.

Ce Bureau a tenu sa première réunion pour organiser ses affaires et convenir d’une feuille de route pour ses travaux.

L’Afrique ne peut plus attendre.
La résilience climatique doit être au cœur de chaque action pour sécuriser son avenir et celui des générations à venir.

La délégation de la RD Congo était conduite par la Députée nationale, Nene Mainzana en sa qualité d’experte et spécialiste sur les questions environnementales et changement climatique. Dans son intervention à la clôture de ces assises, cette élue qui a loué le travail abattu, a fait savoir que cela pourra permettre aux et aux autres de travailler en faveur de leurs communautés locales respectives au niveau du Parlement. La Députée Mainzana a émis le voeu de voir les gouvernements des pays africains en compte les résolutions et engagements pris, faire le suivi et avoir des réponses concrètes pour le bien-être des peuples autochtones.

J.B

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