Jeudi 14 avril 2022, le Bureau de la Chambre basse du Parlement a convié les députés nationaux à une plénière dédiée à l’examen de la Proposition de Loi modifiant la Loi électorale. Vu «l’urgence», Constant Mutamba, président de la Dynamique progressiste révolutionnaire (DYPRO), plateforme de l’opposition, a invité tous les députés nationaux «à prendre part active au débat républicain y afférent».
Il a lancé cet appel dans son communiqué de presse du mercredi 13 avril via lequel il «exhorte vivement élus nationaux à tenir compte de l’urgence que requiert l’adoption de cette Loi essentielle afin de permettre à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’accélérer le processus d’organisation des élections dans le délai constitutionnel (2023)».
Alors que les spectres du glissement semblent planer, Constant Mutamba tient mordicus à la tenue effective des élections en 2023. D’où son «intérêt particulier à l’examen de la Loi électorale par le Parlement». Le leader de la DYPRO, qui «entend aligner des candidatures de renouveau aux prochaines élections», s’est refusé toute attitude passive. Bien que n’étant pas député, Mutamba a tenu à prendre part active au débat sur l’examen de la Loi électorale en transmettant «sa grille de propositions de réforme électorale à l’Assemblée nationale et au Sénat».
LM