Il faut aller partout, il faut faire du bruit pour empêcher que l’arrêté pris par Bemba passe. S’il faut même secouer le diable, Mukendi est prêt à le faire. Tel est le mot d’ordre du DG de LMC, Jean Claude MUKENDI MBIYAMUENZA. Mais pourquoi il s’agite?
En essayant de trouver le sens du comportement de MUKENDI contrairement au calme du DG de L’ONATRA, LUKUSA qui a été le premier à se voir appliqué le guichet unique, nous nous sommes posés de questions.
En fins limiers, votre journal d’enquêtes est allé à la source du problème.
L’incompétence de JC MUKENDI
Cette vérité est ressortie par les agents qui l’ont accompagné lors de la réception de MUKENDI par le VPM Bemba Gombo. Ils devraient s’y rendre sur demande de Mukendi après son entretien tête-à-tête avec le VPM Bemba Gombo.
Ce dernier a demandé à Mukendi pourquoi LMC n’avait pas de navire et que faire pour n’avoir ne serait-ce qu’un navire. Pour MUKENDI , il n’y avait pas de moyens financiers. Et le Vice-premier Ministre a proposé un prêt bancaire. Et il a demandé au DG dans combien de temps LMC serait à mesure de rembourser.
Mukendi répond une année. Surpris, Bemba va mettre sa casquette de financier et va demander le plan de relancequ’il détenait en mains. Surpris, là dedans, il trouve qu’il faut 15 ans pour rembourser le prêt. MUKENDI va reprendre la parole pour dire au VPM qu’il ne maîtrise pas ces choses, il faut ses experts.
Voilà le premier contact de JP Bemba et Mukendi. Cette image a marqué le VPM qui est resté abasourdi.
Il va demander au VPM de recevoir ses hommes de main.
Ses acolytes reçus aussi par Bemba ne l’ont pas convaincu. Ils sont venus vanter non pas une l’exploitation maritime mais le transport routier. Fâché, Bemba va presque les chasser. L’un d’eux qui raconte, dit qu’ils étaient confus et honteux. C’est le début de déboire de Mukendi devant Bemba. Conscient de son incapacité, il a directement lancé à la presse le texte, Duel ou duo entre Mende et Bemba.
C’est de l’incompétence que Mukendi veut transformer à autre chose. Bemba s’est vite rendu compte qu’il n’y a rien à attendre de toute cette équipe. Voilà comment il essaie de rassembler les ressources et les contrôler pour la relance de LMC et une nouvelle équipe si possible ayant la connaissance du secteur et le respect des règles de gestion qu’il n’a pas trouvés dans ces hommes de LMC.
Très vite, il va découvrir que Mukendi a signé des accords de dilapidation de droits de trafic alors que l’entreprise souffre des dettes. Les retraités sont allés le voir pour ça. Ceux qui ont réalisé la réflexion sur les droits de trafic sont négligés au profit de Jean Claude Mukendi et sa famille. Les droits de trafic qui sont un instrument de relance de l’exploitation sont devenus les raisons de salaires, dont soutient même l’intersyndicale. Dire cela à la télé est une preuve de détournement sans précédent. Depuis quand une rétrocession est devenue une recette pour les salaires d’une société commerciale ? Sauf si la société est une régie. Or LMC n’est pas une régie.
En outre, un personnel est fonction de l’exploitation. Bemba s’est vite rendu compte que l’exploitation pour Mukendi et Mende n’est rien d’autres que l’engagement massif de leurs membres de famille.
Lors d’une réunion du Conseil d’administration, son mandataire censeur a été même recherché par les agents de LMC pour qu’il contre les décisions de promotion des enfants de Mukendi. Mais hélas, Bussa a obtempéré avec complicité avérée.
Sachant que ce n’est que par incompétence que les droits de trafic sont détournés, Bemba a résolu de ne pas faire souffrir les familles innocentes. Ainsi, a-t-il décidé de contourner MUKENDI par l’organisation d’un guichet unique dont il a le plein pouvoir pour garantir la transparence, la bonne gouvernance et surtout la prévisibilité en cas de prêts bancaires. Sinon il peut récupérer ses droits et même rapporté son arrêté. Mais il va faire souffrir les innocents. Cette décision, explique un membre de son entourage, permet à LMC d’encaisser 82,5 % réellement et met fin à tous les accords bidons signés par Mukendi alors qu’actuellemnet, LMC n’a même pas 100 % comme prétend les syndicalistes. 20 % vont à Lubumbashi, 15 % à Lualaba, 15 % chez AMICONGO que les retraités d’AMICONGO qualifient de ristourne LMC – Amicongo et d’autres vont dans les poches de Mukendi et son entourage.
C’est ce que le DG MUKENDI ne veut pas lâcher. Sauf si cela est orchestré avec des appuis à un certain niveau car ce courage de JC MUKENDI d’ester en justice n’est pas fortuit. Qui est derrière MUKENDI au point de refuser les ordres de sa hiérarchie ? Ces syndicats ont des primes qu’ils viennent défendre. BEMBA veut l’audit et rien ne le ferait reculer.
MAUVAIS CHOIX DES COLLABOS
En outre, pour montrer que MUKENDI ne peut pas relancer l’exploitation et que cela est le cadet de ses soucis, outre son incompétence, il faut voir le choix de ses collaborateurs. Bemba s’est vite rendu compte que ceux qui sont venus devant lui n’ont pas l’étoffe maritime ni de gestion d’une entreprise publique.
Les directeurs sont tous de la famille d’un DG incapable de saisir les aspects de gestion courante ou de novices qui ne maîtrisent rien et répondent à l’ordre d’un maître.
Le poste de directeur commercial et exploitation est assumé par un novice qui ne connaît ni le maritime ni le Commercial encore moins les droits de trafic. il passe son temps dans le téléphone selon un observateur. Les enfants de Mukendi et Mende qui sont envoyés à Anvers ne maîtrisent rien du maritime et commercial et n’ont aucune expérience pour remplir leurs missions.
Outre ces trois, les profils de directeurs de LMC laissent à désirer. Ils ont tous moins de 3 ans d’ancienneté. LMC est-elle remplie comme d’anciens cadres tous idiots pour avoir de directeurs novices ? Ou c’est une stratégie de Mukendi pour assurer ses arrières au cas où il partirait ?
On se demande si le Conseil d’administration a vraiment pris le temps de vérifier le parcours professionnel de ces directeurs et leurs ancienneté car tous semblent avoir la même maladie que leurs dirigeants. Un directeur doit avoir au moins accompli un acte dans l’entreprise et ne peut pas avoir moins de 10 ans de carrière surtout sans être Chef de service.
Or en termes de nomination, le Code de conduite de l’agent public de l’état interdit tout mandataire qui a un intérêt d’intervenir dans le dossier. Le DRH peut-il prouver qu’il a mûrit son choix ou c’est l’œuvre du DG seul ? On se rend vite compte que LMC n’est pas gérée. Bemba a raison d’intervenir pour sauver son secteur. Il doit aller plus loin mais il faut un bon ministre du Portefeuille pour le soutenir.
En conclusion, si l’intersyndicale était sérieuse envers elle-même, elle louerait la décision de Bemba car c’est MUKENDI qui est démasqué.
LMDT