La course pour l’élection des membres du Bureau définitif du Sénat est déjà engagée et la liste des candidats aux différents postes affiche complète. La questure du sénat très disputée par 5 candidats entre autre Carole Agito dont la gestion scabreuse à la Sonas reste un handicap incurable.
17 candidats sont en lice pour six postes à pourvoir. Modeste Bahati est candidat unique à la présidence de la Chambre haute, José Endundo, Valentin Genrengo et Mossaï Sanguma vont se disputer le fauteuil de 2ème Vice-Président ; Michel Kanyimbu est seul à convoiter celui de Rapporteur. Tandis que le poste de Rapporteur Adjoint, bien que réservé à l’Opposition, sera disputé par 4 candidats à savoir Nathalie Bul’Ang Sung Sanata, Isabelle Kabamba, Rolly Lelo Nzazi et Nefertiti Ngudianza. Là où les Romains vont s’empoigner, c’est à la questure, poste le plus convoité avec 5 candidats dont Carole Agito, Jean Bakomito, James Nayukita, Dieudonné Fikiri Alimasi et Erick Georges Makangu.
L’annonce de la candidature de l’ancienne patronne de la SONAS à la questure fait jaser dans les couloirs du Sénat où le personnel administratif et politique qui broie du noir depuis plusieurs mois, s’indigne de voir une « championne en arriérés » gérer les finances de leur chambre.
« Si le bureau d’âge avait tenu compte des critères de moralité, d’intégrité et de compétence édictés par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi dans le choix des personnalités devant occuper les hautes fonctions dans les Institutions, la candidature de Carole Agito ne devrait pas être retenu sur la liste au regard de son passé sombre à la Société nationale d’Assurances (SONAS)« , analyse un assistant d’un sénateur du Kongo Central.
Bombardée DG ai de la Sonas à la faveur de la suspension du Comité Herman Mbonyo, la sénatrice Agito a battu le record de l’impayement du personnel dans les entreprises du portefeuille de l’Etat soit 26 mois pour les agents des agences des provinces et 15 mois pour Kinshasa. Pourtant la SONAS fait partie de ces établissements publics qui brassent des chaque mois des millions de dollars de ses assurés surtout durant cette décennie marquée par la bourgeoisie comprador. Dans un mémorandum adressé au Président de la République et au Speaker de l’Assemblée nationale de l’époque, le personnel de la Sonas s’était même étonné comment le DG Carole Agito pouvait payer les sinistres chaque jeudi, sponsoriser certaines stars en clochardisant les agents qui mobilisaient les fonds.
Toutes les démarches menées par le personnel de la SONAS se sont avérés vaines car, forte de sa beauté « utilisée comme une arme de destruction massive » selon un syndicaliste de la SONAS et des espèces sonnantes, elle a réussi à couvrir les plaies de sa mégestion et à négocier sa succession pour éteindre les feux et étouffer l’audit financier. Avec la nouvelle impulsion donnée par le Président de la République à travers sa vision « Le peuple d’abord », force est de croire que les sénateurs réputés comme les sages de la République ne se laisseront pas séduire pour consacrer une gestion calamiteuse à la questure de la chambre haute du parlement.
Le Mandat
