Le développement de l’artisanat minier en République Démocratique du Congo (RDC) reste freiné par plusieurs maux, notamment du manque d’informations ; de l’insuffisance des moyens financiers et techniques ; de l’envahissement des périmètres concédés ; de la présence des étrangers sur les sites miniers artisanaux ainsi que la pression fiscale et les problèmes environnementaux.
C’est ce qu’a fait savoir Antoinette N’samba, Ministre des mines, lors d’un atelier du 9 au 11 juillet à Zongo, dans la province du Kongo-central.
Au cours cette séance de travail qui a pris trois jours, les participants à l’atelier sur la normalisation de l’artisanat minier en RDC, ont passé en revue les différents problèmes qui rongent ce secteur. En effet, quatre thématiques ont été abordées au cours de cet atelier afin de proposer des solutions idoines face aux défis liés à l’artisanat minier en République Démocratique du Congo.
Le numéro 1 des mines a souligné que la primeur de ces recommandations était réservée au Conseil des ministres. Cette instance de décision gouvernementale devrait donc analyser et adopter ces recommandations le cas échéant.
Ces assises de Zongo, a-t-elle expliqué, rencontraient la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui tient à la création d’une classe moyenne dans le pays, à travers, entre autres, le secteur minier artisanal.
NK
