La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a prescrit une mission à une équipe de la Cellule de communication
pour retracer les opérations de test grandeur nature des Dispositifs électroniques de vote (DEV) dans les 12 antennes de la Centrale électorale de Kinshasa et des territoires de Kasangulu et de Madimba, dans le Kongo Central.
« Nous sommes à l’antenne de la CENI à Kalamu où nous faisons le test grandeur nature du Dispositif électronique de vote et nous en avons prévu 20. L’objectif de cette opération, c’est de tester son fonctionnement ainsi que les batteries externes, mais aussi évaluer le temps qu’elles tiennent, en plus nous expérimentons notre système de transmission des données. Exactement comme en situation réelle tel que cela se passera le jour du vote, le 20 décembre 2023. C’est dans les mêmes conditions que nous passons ces tests. Ainsi, nous allons relever tout ce que nous aurons observé pour que nous puissions améliorer le fonctionnement de notre système et faire des réglages qui conviennent. Ce n’est qu’après tout cela que nous nous assurerons qu’il n’y aura pas des problèmes. A ces tests participent les Formateurs électoraux provinciaux (FEP) et les Formateurs électoraux territoriaux (FET) qui sont en session de formation présentement. Nous avons mis sur chaque machine 700 bulletins de vote qui nous permettront de voir comment les machines réagissent et se comportent après une importante série d’opérations de vote durant cette journée où les bureaux de vote seront pris d’assaut par une multitude d’électeurs. Parce que nous voulons vraiment être certains que nous n’aurons pas de mauvaises surprises, par exemple des machines qui lâchent durant le déroulement du vote. Le tout est de vérifier lorsque la machine est encore fraichement mise en marche et après le rythme qui lui sera imposé, au fur et à mesure qu’on va avancer dans le temps. C’est en somme des tests en profondeur pour avoir suffisamment d’assurance en termes de capacité opérationnelle », a indiqué Dieudonné MUNTUABU, suppléant le superviseur empêché.
La démarche consiste à suivre la supervision qui est faite des DEV, anciennement connus sous l’appellation de machines à voter. Des essais qui permettront de jauger leurs capacités en situation réelle des opérations de vote.
Ce matériel est intégré au processus électoral pourvu d’un logiciel amélioré en vue de renforcer la sécurité et l’efficacité du système mis en place par la CENI.
Rédaction