Des éléments supplémentaires de l’Armée kényane ont été déployés samedi à Goma, dans le cadre de la Force régionale de la communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) appelée à appuyer les Forces loyalistes dans le rétablissement de la sécurité dans l’Est de la RDC.
« Cette arrivée des troupes kenyanes à Goma, dans le cadre de la Force régionale, est une des réponses au « communiqué de Luanda » et il y en a qui estiment qu’ils ne peuvent obéir aux ordres donnés par sept Chefs d’Etat. C’est un désordre. Ils doivent déposer les armes », a rappelé, le Général FARDC, Emma Kaputa, aux côtés du général-major Jeff Nyagah, commandant de la Force régionale, et de son adjoint sud- soudanais en charge des opérations, le Colonel Jok Acull, à la descente de ces hommes de troupes.
« Nous ne sommes pas déployés pour venir rester dans la ville de Goma, mais plutôt sur le terrain, dans le cadre de notre mission consistant à rétablir la paix et la stabilité », a affirmé, pour sa part, le lieutenant-colonel kenyan Désiré Obiero, commandant de ces unités spéciales, venues à bord de deux avions militaires de la Kenyan Defense Forces (KDF).
« Ce déploiement constitue une assurance de plus de l’implication du Kenya dans la restauration de la paix et la stabilité dans la sous-région, comme l’ont exigé les Chefs d’Etats membres de l’EAC à Nairobi ainsi qu’à Luanda », a précisé le lieutenant-colonel.
L’officier supérieur a, par ailleurs, émis le vœu de voir toute la population soutenir la Force régionale qui est « une réponse à l’insécurité distillée par les groupes armés dans la partie Est de la RDC y compris le M23 ».
Aussitôt arrivés à Goma, ces hommes ont immédiatement pris la direction de Kibati, à 15 km de Goma, où l’armée loyaliste a stoppé toute tentative des rebelles du M23 d’avancer vers le chef-lieu de la province du Nord-Kivu, renseigne-t-on.
Le premier convoi des forces militaires kenyanes de la Force régionale de l’EAC, composé de cent hommes de troupes, est arrivé samedi 12 novembre dernier à Goma suivi, le même mois, d’une deuxième vague comprenant, de nouveau, une centaine d’éléments, rappelle-t-on.
Rédaction