Les actes de violence dont certains éléments de la Police nationale congolaise -PNC- ont été victimes hier jeudi 13 mai 2021 au Stade des Martyrs, en marge de la fête dEid-Moubarak, nont pas laissé indifférent le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Depuis Lubumbashi, il a instruit Eve Bazaiba, vice-Premier ministre de l’Environnement, de faire le point sur les actes de violence ayant émaillé le culte de la fête d’Eid Moubarak.
Le bilan de ces incidents, selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, affiche 1 policier tué et 46 autres blessés dont 8 dans un état grave.
« Nous déplorons également beaucoup de pertes matérielles: 1 véhicule de la police a été calciné et 11 autres touchés », a fait savoir Muyaya, signifiant que certains fidèles ont aussi été blessés « du fait de la barbarie » des auteurs des échauffourées du Stade des Martyrs.
Le ministre de la Communication et médias a révélé que conformément aux instructions du PM Sama Lukonde, l’objet de cette réunion a aussi été de « tirer les conséquences qui s’imposent pour que tous ceux qui, de près ou de loin, sont responsables de ces actes en répondent devant la justice »
Au terme de cette réunion, tenue le jour même de ces incidents tragiques, ayant coûté la vie à un policier, brûlé vif après avoir été lapidé, une délégation gouvernementale s’est rendue à HJ Hospitals, où les policiers victimes sont admis en soins, leur témoigner sa compassion et leur apporter soutien et réconfort.
Cette délégation a été composée des membres du gouvernement, à leur tête la VPM Eve Bazaiba, des autorités provinciales ainsi que des responsables des services de sécurité de Kinshasa.
D’un ton ferme, Muyaya, remonté, a assuré que les auteurs de cette violence vont subir la rigueur de la loi. «Nous étions au chevet des policiers touchés par une inutile et injustifiable barbarie. Aujourdhui, en flagrance, les auteurs de ces actes odieux qui ont atteint ceux qui nous protègent, subiront la rigueur de la loi», a déclaré le ministre de la Communication et médias.
Des propos qui laissent transparaitre une colère et une condamnation de cette «barbarie» qui ne pouvait surtout pas être perpétrée au cours dun jour aussi sacré que celui marquant la fin du ramadan.
Israël Senga