Faire la promotion du développement du secteur privé et améliorer les conditions de vie des populations en énergie électrique. Tels sont les sujets au cœur des échanges, mardi 22 juin 2021 à la Primature, entre le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et Aliou Maïga, directeur régional pour l’Afrique centrale et de l’Ouest de la Société financière internationale (SFI), structure appartenant au Groupe de la Banque mondiale.
«Nous venons d’avoir une discussion très productive avec le Premier ministre. Nos discussions ont porté essentiellement sur le développement du secteur privé en RDC et sur un ensemble de secteurs, dont l’énergie qui est le moteur de toute économie et nécessaire pour les entreprises, les foyers ainsi que pour la République d’une façon générale», a fait savoir l’hôte du PM, précisant que le secteur où la SFI a le plus de projets en cours, est celui de l’énergie.
«On a un programme de mini groupe qui sera une première en Afrique et dans lequel, on est en train d’investir autour de 400 millions de dollars américains dans les prochaines années, à commencer par une première phase de 150 millions dans deux localités qui sont en train d’être identifiées. Ensuite, on a un projet de producteurs indépendants d’électricité de 100 mégawatts de solaire. Le niveau des investissements c’est 100 millions de dollars américains», a révélé Aliou Maïga. Et de faire remarquer: «pour réaliser ces projets-là, il faut qu’on travaille ensemble avec le Gouvernement, la Banque mondiale et nous pour continuer à réformer le secteur de l’électricité, assainir le secteur et notamment, la SNEL pour pouvoir attirer des investisseurs privés».
A la presse, le directeur régional pour l’Afrique centrale et de l’Ouest de la SFI a rapporté qu’avec Sama Lukonde, ils ont aussi discuté des solutions pouvant aider à réduire les dettes commerciales de la SNEL. Ces dettes, selon ses propos, sont assez importantes en RDC et demandent que le Gouvernement sorte l’argent de sa poche. «Alors que, si on pouvait réduire ces dettes-là, le gouvernement aurait moins d’argent à mettre dans le fonctionnement de la SNEL», a-t-il expliqué.
Ezéchiel MONTEIRO
