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POLITIQUE

RDC : POURQUOI DES GOUVERNEMENTS ÉLÉPHANTESQUES À CÔTÉ DE CEUX PROVINCIAUX ?

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Quand le constituant congolais a décidé de décapiter le pouvoir central de certaines prérogatives pour le rendre plus proche de la population, toute la nation avait clairement compris que le pourvoir central était trop gros pour rien. Le peuple ne sentait pas ce gouvernement budgetivore dans son quotidien. C’est ça la raison de mettre en place les gouvernements provinciaux et des assemblées provinciales.

On a donc décidé de décapiter le pouvoir central de certains de ses prérogatives et aussi obligatoirement en nombre pour créer les provinciaux.

Mais là où il y a paradoxe est le fait que le Gouvernement central se charge en nombre toujours plus élevé de portefeuilles au point de se demander à quoi servent les gouvernements provinciaux ?
Il en est de même des assemblées provinciales. Pourquoi tous ces parlements provinciaux si on doit avoir 500 députés et 108 sénateurs ?

Nous pensons que la présence des assemblées provinciales et des gouvernements provinciaux et de conseils de cité ou de villes, doivent impérativement dénombrer le pouvoir central.

Aux États-Unis, le pouvoir central est de moins de 15 personnes. Pourquoi au Congo, on aura 50 personnes. Quel travail font-ils si chaque province doit résoudre ses problèmes ?
Il y a un problème sérieux de réflexion et de volonté politique.

Gratuité de la politique !

Les politiciens sont ceux qui pensent que la gratuité doit venir des autres et eux doivent se soigner à l’étranger et faire étudier leurs enfants à l’étranger. Ce comportement est dû au fait qu’ils ont beaucoup de moyens pour se moquer du peuple et décider de l’argent du contribuable congolais.

Pendant que l’enseignant, qui abat un travail remarquable, et le corps médical réalise un travail formidable, le politicien qui brille dans les fourberies et les détournements veut être le plus payé tandis que les prestations des autres doivent être gratuites.

En réalité, c’est la politique qui doit devenir gratuite pour obliger chaque congolais à servir son pays derrière une activité dont l’impact sera visible et augmenterait les droits d’impôts.

Il est tout à fait inconcevable de donner de l’argent à celui qui favorise tout le vol au pays, détruit la justice et l’armée, et influence négativement la société. La guerre de l’UDPS parle clairement des intérêts pécuniers et des avantages sous table avec ses autorités politiques.

De plus en plus, il est temps de décourager les gens à faire la politique et garder cette politique comme l’expression de la noblesse pour ceux qui peuvent donner de leur savoir sans rien attendre au retour.

Dans d’autres cieux, la politique est l’expression d’amour pour son pays et son devenir. On sert comme le militaire qui n’ont que des soldes. Mais le politicien congolais a rendu la politique un jus qu’il presse à sa volonté.

Cette façon de voir la politique et de se servir d’elle, détruit le pays et fragilise l’unité nationale.

Valoriser le travail des prestataires

Un mandat public est une responsabilité pour réfléchir pour son pays et donner de résolutions afin de créer des conditions de vie meilleurs.

Mais depuis un temps, la politique décourage, amène le désordre, divise les congolais et enrichit ses prestataires au détriment des autres.

La politique commence à attirer les bandits, les voleurs et la maffia en détruisant le sens de noblesse et de respect qui lui est attaché.

Les gros titres d’honorable et excellence qu’ils s’attribuent sans mérite, sont galvaudés en RDC.

Ce sont des assassins et de voleurs qu’on traite avec respect et considération. Aujourd’hui, les congolais assistent presque impuissant face à la montée de la violence, de la criminalité et de détournement.

Il y a de morts partout, des actes criminels non condamnés, les violations même des statuts de sociétés non réprimées ni condamnées par les ministres de tutelle ni le Gouvernement. Le peuple assiste impuissant face à une politisation à outrance de la vie sociale au point que tous sont attirés par la politique et non l’investissement et le travail.

Si ailleurs la politique ne rend pas riche, en RDC, rien n’est aussi juteux que la politique. Ainsi, les voleurs ont tous compris que c’est en politique que l’on devient intouchable et lavé de tout crime.

Des millions partent en fumée et leurs auteurs circulent dans tous les avions et cités du monde. Mais les voleurs de pain et de conflits bêtes remplissent les prisons de la RDC.

Oui la loi c’est bon pour les autres, le bénévolat c’est aussi bon pour celui qui travaille et non celui qui ne fait rien mais qui participe à une réunion pendant 6 mois de l’année et fait ses vacances 6 autres mois, il doit être le mieux payé du pays. Conséquence, tout est donné aux étrangers en concession pour en tirer de dividendes.

La RDC se donne et ne se rend même pas compte qu’elle se distribue aux étrangers. Déjà le centre-ville est occupée à 80 % par les indopakistanais. Il suffit de circuler la nuit pour s’en rendre compte. Son économie est vendue aux étrangers. Ces derniers peuvent décider qui ils veulent au prix de corruption à la justice. Le Congo est donc malade.

Les jouissances détruisent la pensée et les jouisseurs trouvent en toute pensée, une stratégie de lui empêcher de vivre correctement.
Un homme d’affaire Francais disait : » si vous nommez un idiot, il va chercher des hommes plus idiots que lui. Si vous nommez un homme intelligent, il va chercher des hommes plus intelligents que lui » .

En principe, la RDC devrait avoir juste 26 ministres, pas de vice-ministres. Et chaque ministre travaillant avec les ministres provinciaux. Ou alors ne pas avoir de gouvernements provinciaux mais des conseil de province qui devrait réunir les notabilités de provinces pour décider sur l’avenir de la province. Et étant donné l’existence des assemblées provinciales, l’assemblée nationale n’a plus de raison d’être.

Seul le Sénat peut faire la deuxième lecture des décisions des assemblées provinciales.

Si les communales doivent aussi exister, alors les assemblées provinciales feront office de Sénat et on n’a plus besoin des assemblées nationales et de Sénat. Mais d’autres structures plus réfléchies afin de développer le pays et non de copier l’occident.A bon entendeur salut !

LMDT 

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