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RDC : le temps de repenser le rapportage des instruments juridiques internationaux en matière de droits des femmes

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La République Démocratique du Congo fait figure d’enfant pauvre dans le domaine de production ou de rapportage de textes juridiques internationaux et régionaux en ce qui concerne particulièrement les droits des femmes.

La question a été soulevée vendredi 30 juillet à la conférence de presse en marge de la Journée internationale de la femme Africaine (JIFA) qui a été organisée par le Panel chargé d’accompagner la mandature de la république démocratique du Congo à la présidence de l’Union Africaine.

Le professeur Alphonse Ntumba Lwaba, coordonnateur de ce panel, a reconnu cette faiblesse qu’accuse la RDC en face des partenaires du monde ou de la région. Par la même occasion, il a révélé qu’il existe plus de 50 documents juridiques internationaux que la RDC n’a pas pu rapporter.

Il s’agit de divers textes juridiques, des traités, accords, protocoles, etc. qui ont été soit signés et non ratifiés, ratifiés et non signés, ou signés et ratifiés mais qui n’ont pas été déposés.

Ntumba Lwaba a fait savoir qu’il existe à ce jour une dizaine de documents se trouvant dans cette situation sur table pour finalisation. Dont l’agence africaine du médicament, texte qui a été pris en charge rapidement et se trouve sur la table de l’assemblée nationale.

Pour Ntumba Lwaba, la RDC a actuellement un chef de l’Etat qui se soucie de la présence efficace et pertinente devant la diplomatie africaine.

Réagissant sur cette problématique, Julienne Lusengi, membre du Panel Présidentiel RDC-UA, a assuré que des efforts sont entrain d’être fournis au niveau des structures pour répondre à cette question et la vider.

Le Mandat

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