Nouvel Elan de l’ancien premier ministre Adolphe Mutzito rejette le Bloc patriotique, structure regroupant notamment le FCC, Lamuka, Ensemble pour la République et les Laïcs catholiques et protestants, pour mener le combat visant à obtenir des réformes électorales consensuelles.
Le parti du porte-étendard de Lamuka s’appuie sur l‘argument que ce bloc » ressemble à l’Union sacrée ( de Félix Tshisekedi ) ne disposant d’aucun acte constitutif, regorgeant en son sein, les auteurs du Hold-up électoral du 30 décembre 2018, responsable des souffrances actuelles des Congolais « , a expliqué le porte-parole et chargé des relations extérieures de Nouvel Elan.
» Ces derniers ( FCC et Ensemble ) n’ont jamais publiquement demandé pardon au peuple, ils siègent pourtant dans l’équipe gouvernementale actuelle, dans le bureau de la CENI, jouent le double jeu et tiennent à affaiblir la lutte menée par Lamuka pour des réformes institutionnelles et veulent se refaire une santé politique en perspective des futures échéances électorales de 2023 « , a dénoncé Albert Mukulubundu.
Par ailleurs, le parti de Muzito précise qu’il est et reste » dans la coalition Lamuka contrairement aux rumeurs que font circuler ses détracteurs faisant état de son adhésion à l’Union sacrée « . Il réaffirme ainsi sa détermination à se battre pour des réformes consensuelles afin d’aboutir à un processus électoral démocratique, transparent et apaisé telque prôné par Lamuka.
Nicolas Kayembe
