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RDC-suppression de la RLT : l‘ACAJ demande à Sama Lukonde à surseoir cette décision !

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Le Gouvernement congolais a décidé de supprimer la taxe sur la redevance logistique terrestre (RLT) à l’importation pour la SCTP et à l’exportation pour la SNCC, afin de rendre l’économie congolaise compétitive.

L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) recommande au premier Ministre Sama Lukonde, de surseoir cette décision. C’était au cours d’une conférence de presse tenue hier mardi au siège de cette ONG, de défense des droits de l’homme à Kinshasa.

Pour Georges Kapiamba, Président national de l’ACAJ « cette mesure gouvernementale met en danger la survie de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP), appelée autrefois Office national des transports (ONATRA) avant 2011, et la Société Nationale des Chemins de fer (SNCC SA) ».

En conséquence, cette ONG lance un appel à l’ouverture d’une concertation entre toutes les parties prenantes, sous la présidence du premier Ministre congolais afin « d’identifier et résoudre dans la sérénité et la concorde les maux qui minent le commerce extérieur de la République Démocratique du Congo et plus généralement de l’économie nationale ».

La prospérité des privés, rapporte Georges Kapiemba, à l’instar des membres de la Fédération des Entreprises du Congo(FEC), ne devrait pas se construire sur la disparition provoquée des fleurons sur lesquels se fonde la souveraineté économique de la République Démocratique du Congo (RDC).

Cependant, l’ACAJ relève que la mesure gouvernementale a suscité de nombreuses réactions négatives au sein de la SNCC SA et la SCTP SA. « La redevance logistique et terrestre (RLT) appartient à l’État congolais qui la met, selon les modalités prescrites par l’arrêté du 21 mai 2022, à la disposition de la SCTP SA et la SNCF SA qui constituent, non seulement des outils d’intégration nationale, mais également une pierre angulaire du commerce extérieur et de l’économie nationale », a indiqué le numéro 1 de l’ACAJ.

Et de souligner que: « Sur base du financement de la RLT, les entreprises bénéficiaires ont concocté des programmes ambitieux d’investissement dont certains sont d’ores et déjà en cours d’exécution et/ou en voie de l’être. La suppression, même partielle, de la RLT condamne ces entreprises à arrêter les programmes déjà entamés et geler toute perspective de relance et ne plus recevoir de subvention d’équilibre et in fine mettre la clé sous le paillasson »

NK

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