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RDC: un lanceur d’alerte contre la Cour de cassation aux arrêts à l’IPKIN

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Malgré l’insistance du Chef de l’État à réformer la justice congolaise, le chemin pour l’État de droit reste encore long, très long en RD Congo. Un Scandale embrasse la Cour de cassation, celle-là qui est censée dire le droit.

Après des révélations troublantes ayant affolé les réseaux sociaux, un fonctionnaire de la Société Smart Technology Sarl a été appréhendé par les éléments de la Police Nationale Congolaise le 10 juin dernier avant d’être incarcéré à l’Inspection Provinciale de Kinshasa (IPKIN).

Ditu Kashala Nicholas est  chargé des projets, finances et relations publiques de la société Smart Technology Sarl, une société appartenant au Libanais Khalid Hassan qui livre de fournitures de bureaux dans plusieurs institutions du pays dont la Cour de Cassation.

Selon les recoupements faits par Lemandat.cd, Ditu Kashala Nicholas est victime d’une cabale orchestrée par certains bonzes de la Cour de Cassation avec un certain Khalid Hassan, Directeur Général de la société Smart Technology Sarl. Ce dernier accuse Ditu Kashala d’avoir divulgué des infomations compromettantes sur le président de la Cour de Cassation.

Selon une indiscrétion, Ditu Nicolas a mis des documents sensibles sur la toile, documents attestant la surfacturation des fournitures de bureau livrée par Thalib Hassan à la Cour de cassation. Cette surfacturation serait, à en croire des sources concordantes relayées par Ditu Kashala Nicolas, convenue par le patron de la Cour de cassation avec le Libanais pour en tirer des dividendes.

« Le responsable de la Cour de cassation demandait au libanais de surfacturer ses et services, notamment des ordinateurs et autres outils de bureau. Khalid Hassan venait vendre ces produits à la Cour de cassation à des prix exorbitants afin de se procurer des bénéfices illicitement », a-t-il confié dans un audio en circulation sur les réseaux sociaux.

Ditu Kashala Nicholas qui était chargé des finances, a collectionné tous les documents de facture pour dénoncer la fraude aux institutions de la contrôle financier, notamment à l’IGF.

Après cette dénonciation, le lanceur d’alerte avait reçu des menaces de mort au téléphone et en cavale avant d’être enlevé depuis sa résidence de la 5eme Rue de Limete par les éléments de la police sur instigation de la Cour de cassation.

A bord des jeeps et armes en mains, les officiers se sont introduits jusqu’à sa résidence située à la 5ème rue Limete numéro 211. Ditu Kashala a été enlevé laissant sa famille seule et placé en détention.

S’exprimant en tant qu’intermédiaire de la victime incarcérée, notre source a décrié la justice congolaise et fait appel aux ONG de droits de l’homme, à la Ministre de justice et celui de droits humains de prêter attention à ce dossier qui ternit l’image de notre justice alors que chaque jour nous parlons d’un État de droit.

LMDT

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