L’adhésion des cadres du PPRD à l’AFC de Corneille Nangaa a déclenché une série de réactions véhémentes. Parmi les voix les plus audacieuses, le député Eliezer Ntambwe, a appelé le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi à suspendre l’existence légale du parti politique de Joseph Kabila.
L’autre mesure conservatoire qu’a proposé l’élu de Lukunga c’est la mise sous haute surveillance des cadres de la formation politique du sénateur à vie. Ces mesures, selon lui, sont nécessaires pour garantir la stabilité dans un climat déjà volatile. “J’avais annoncé qu’ils vont envoyer un groupe à Lubumbashi pour sortir par la Zambie, certains devraient aller par Kalemie pour sortir par le Burundi, il y en a qui devaient partir en Ituri pour rejoindre Ouganda, le groupe prévu pour Goma hésitait encore. Ils ont présenté les nouvelles recrues aujourd’hui 28 mars parce qu’on avait perturbé leur programme à cause de nos révélations mais le plan prévoyait un rassemblement au 15 mars afin d’être présenté 3 jours après, soit le 18 mars”.
Par contre, la formation politique du quatrième président de l’histoire de la RDC s’est désolidarisée de ses cadres qui ont rallié la rébellion.
Très prompt, le secrétaire général adjoint du PPRD, Ferdinand Kambere a voulu taire les rumeurs. Les nouveaux rebelles n’engagent plus le parti et puis Joseph Kabila n’a envoyé personne à la rébellion. “Toutes les revendications du PPRD et du FCC sont connues. Alors pourquoi lorsqu’on verra quelqu’un aller à l’Union sacrée, on dit que c’est Kabila qui l’a envoyé et aujourd’hui avec Nangaa, vous dites que c’est Kabila. Les gens sont libres de manifester leurs libertés. Ça ne nous concerne pas”, a-t-il expliqué.
Maître Kambere a rassuré que l’organisation politique du sénateur à vie continue son combat de résistance contre les antivaleurs, la dérive dictatoriale et les élections chaotiques qui ont eu lieu en décembre 2023.
Rédaction