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Climat des affaires

RÉFORME DU PORTEFEUILLE : HARO SUR LES AUDITS DE GESTION SÉLECTIFS

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Le Ministre d’État du Portefeuille a annoncé des audits dans les entreprises publiques. Mais Jean Lucien Bussa les veut sélectifs en lieu et place d’un audit général pour mesurer le degré de détournement, de violation des droits et surtout d’engagement morbide du personnel qui a fait des mandataires totipotents. C’est d’ailleurs ce qu’il aurait dû faire au titre de diagnostic avant la signature de contrat de mandat. Il a été malencontreux de signer un contrat sans savoir sur quoi ce contrat sera exécuté et le patrimoine dont on assure la responsabilité.

Le Conseil Supérieur du Portefeuille (CSP), organe technique du ministère, oublié lors de mise en place de nouveaux mandataires depuis plus de 14 ans et qui, dans sa complaisance, a laissé le COPIREP et l’IGF lui damer les pions.

Certains experts et plus précisément les directeurs de cette structure technique et respectable de l’époque,  ont abandonné les vrais audits pour s’adonner à l’enrichissement par le compromis et la recherche de gain facile auprès de mandataires. Ce sont eux qui ont réalisé la plupart de plans de relance qui ne reflètent aucune réalité et font patauger la gestion, accuse un économiste chevronné.

Mais la réalité a rattrapé ces membres du CSP et il a fallu attendre un Jean Lucien Bussa pour que le discours change aujourd’hui.  La gestion axée sur les résultats et non plus sur les réalisations budgétaires, l’esprit Portefeuille à encourager, la participation active au programme du Gouvernement, l’adéquation entre le personnel et la gestion, la rationalisation des dépenses, l’investissement et la contribution au budget de l’État…,JL Bussa annonce la révolution mais cela passe par l’audit de l’existant pour se convaincre que les mandataires actuels sont à mettre impérativement de côté à cause de leur compromission. La presse et la société civile ne manquent pas de faire des dénonciations de fraude et de mégestion mais aux le CSP ferme les yeux.

Quand les faits nous donnent raison

On se souviendra que Le Mandat avait dénoncé en août dernier  qu’un conseil d’administration de LMC était convoqué pour promouvoir les enfants des mandataires. Le secrétaire qui n’est rien autre que le neveu du DG MUKENDI, a démenti. C’était juste la honte de la vérité. Aujourd’hui, tout le monde découvre que la société LMC est devenue MUTRAFA (Mukendi travaille en famille). Ils ont juste retardé la décision. La dernière réunion de Conseil vient de relayer cela.

Le Gouvernement est appelé d’aller vérifier la dernière réunion du Conseil d’Administration sur les nominations faites. Tous les enfants de Mukendi et du DGA de LMC sont devenus de cadres de direction alors que certains d’entre eux sont encore étudiants.
On peut demander comment se comportent les censeurs des ministres dans ces conseils ?

Les mandataires trichent avec les textes

Alors que le poste d’Assistant est réservé aux cadres jouissant d’une compétence et connaissance avérées de l’entreprise, ces mandataires détournant les textes qui régissent les entreprises du Portefeuille de l’Etat qui voudraient que l’Assistant, parce qu’ancien, bénéficie d’un certain grade, affectent directement leurs membres de famille, de nouvelles recrues, à la Direction Générale pour bénéficier frauduleusement de gardes supérieurs. Le DG MUKENDI de LMC ayant désacralisé sans vergogne la fonction de Directeur, s’en fout.
Qui peut sanctionner les velléités de cet homme qui se croit intouchable dans une époque où l’on croyait  cela révolu .

Des chiffres qui font froid au dos. Mais que JC MUKENDI signe sans savoir de quoi il s’agit.

Plusieurs analystes regrettent de voir comment le DG de LMC pulvérise les droits de trafic maritime devant soutenir l’exploitation de cette entreprise.
Outre les 1.553.031 USD affectés annuellement à son repas, le DG MUKENDI paie des fictifs et des dirigeants non-salariés à l’ordre de 1.732.402 USD et fait passer les charges du personnel connues comme une charge fixe de 12.120.587 USD à 18.340.639 soit 51,32 % d’augmentation en moins d’un an, tous membres de sa famille bénéficiant de grades supérieurs, pour une entreprise en difficulté sans navire.

Notez qu’il y a 3 ans, cette masse était de 1.000.000 USD/ l’an. Il accorde sur les fonds publics, les dons de l’ordre de 797. 615 USD comme s’il gérait une entreprise en bonne santé ?
Qui va arrêter cette calamité pour sauver LMC de mains du DG mafieux ?
MUKENDI pense faire passer le chiffre d’affaires de 44.581.224 USD à 90.893.940 USD, soit 51 % sans aucune activité. Des chiffres imaginaires qui font plaisirs aux administrateurs impromptus.

C’est ici où nous rejoignons le Ministre Bussa quand il suggère que le Conseil d’administration puisse disposer d’au moins un tiers de cadres maîtrisant l’entreprise où ils sont nommés.

A quand les audits annoncés lors du point de presse du Ministre d’État du Portefeuille devant la presse? Alors que Congo Airways a été sanctionnée pour les faits moins graves, comment le comité LMC qui a fait pire se sauve-t-il ? La matérialisation de la volonté du Ministre du Portefeuille de relancer les entreprises publiques est très attendue de tous!

LMDT 

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