En marge de la plénière d’hier lundi 25 avril 2022, consacrée à la poursuite des débats autour de la Loi électorale, dite « Loi Lokondo » proposée par le G13, Solange Masumbuko a défendu, du haut de la tribune de l’hémicycle, la femme, plaidant en faveur de sa représentation importante dans la Chambre basse.
Elle soutient la «présence contraignante» des femmes sur les listes électorales que les partis vont présenter. Car, cela est constitutionnel. «Nous allons travailler activement avec nos collègues de la PAJ pour proposer ce qui est acceptable», a-t-elle assuré, soulignant que «plusieurs femmes militent dans des partis politiques».
«Nous sommes-là pour nous compléter valablement pour la nation. C’est un objectif de millénaire. Même aujourd’hui dans des pays sans financés, on essaie de voir comment le genre est respecté», a épinglé l’élue de la Lukunga. Et de poursuivre: «Nous allons nous convenir sur ce qu’il faut parce que nous devons respecter aussi les ratifications faites par la RDC».
Solange Masumbuko a puisé sa proposition dans les chiffres de composition de l’Assemblée nationale depuis les élections de 2006. «Questionnons un peu les chiffres. En 2006, nous avions 40 femmes. En 2011, c’était 48 femmes. Aujourd’hui, nous sommes à 60 femmes au Parlement sur 440 hommes. C’est injuste», a-t-elle tonné, avant d’appeler à l’adoption de la «proposition de Loi de G13», estimant que ce texte législatif défend la cause de la gente féminine.
Nicolas Kayembe
