Cible d’une question orale avec débat initiée par le sénateur Auguy Ilunga Civuila, la ministre d’Etat chargée du portefeuille, Adèle Kayinda, a éclairé la lanterne sur l’état des lieux de la Minière de Bakwanga (MIBA) implantée dans la province du Kasaï Oriental et son plan de relance.
La patronne du portefeuille a, dans sa réponse, passé au peigne-fin presque tous les dossiers importants concernant cette société de production de diamant et joaillerie. Adèle Kayinda a indiqué que « la MIBA est une entreprise en faillite non déclarée, que le gouvernement compte remettre sur pied conformément à la volonté politique du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui tient au redressement de l’économie de la province du Kasaï Oriental ».
Le numéro un du portefeuille congolais a demandé d’y croire sur la relance de la MIBA. « Ayez de l’espoir et nous engageons à faire un montage financier pour la MIBA », tout en infirmant que la MIBA a du potentiel et des ressources.
Au cours de cette plénière, le chef du portefeuille a évoqué la politique et la stratégie pour élaborer un plan de relance. Quant à ce, elle a mis en exergue la réduction des charges, la restructuration de l’entreprise en une société moderne. Pour ce qui est des stratégies, il faudra définir de nouveaux concepts, renforcer les capacités techniques et reprendre les recherches géologiques.
Par ailleurs, l’auteur de la question orale avec débat s’est dit satisfait des réponses de la ministre de portefeuille avant formuler quelques recommandations au gouvernement pour la relance de la MIBA, notamment procéder à la restructuration de la société, le renouvellement de son outil de production ainsi que le rajeunissement du personnel.
Par cet exercice parlementaire, l’élu du Kasaï Oriental et ses collègues de la chambre haute du Parlement se sont exprimés en soulevant plusieurs préoccupations portant notamment sur la politique du gouvernement quant à la relance des activités de production de cette société minière, comment faire face aux passifs de celle-ci, et au sujet de la dette de la MIBA vis-à-vis des tiers.
Nicolas Kayembe