Le chef de l’État, Félix Tshisekedi a réconforté ce lundi 22 mai, les blessés des émeutes survenues samedi 20 mai lors la manifestation de l’opposition à Kinshasa.
Durant les différents centres hospitaliers où ces victimes sont soignées, la prise en charge médicale est assurée par l’État congolais. « Il n’y a eu aucun mort, contrairement aux rumeurs répandues par certains politiques en quête du sensationnel », a déclaré un cadre de l’Union sacrée.
Parmi les victimes, figurent une vingtaine des policiers et un mineur répondant au nom de Roger Masasu dont la brutalité dans l’opération de maîtrise a été unanimement condamnée. D’ailleurs, celui-ci a été visité en premier par le président de la République. Il est interné dans un centre hospitalier au quartier Debonhomme.
Trouvé en première ligne parmi les délinquants qui attaquaient les éléments de la police, le mineur avait été exfiltré manu militari. Les bourreaux du gamin ont été arrêtés tandis que lui-même est actuellement hors du danger et s’est remis aussi de son traumatisme.
« Devant ses parents, le président de la République a longuement échangé avec cet enfant visiblement instrumentalisé par l’opposition. Pour le chef de l’État, malgré sa délinquance juvénile, rien ne pouvait expliquer la violence disproportionnée exercée sur lui »,a témoigné la même source. Élève en 6 ème primaire, le mineur a juré devant Félix Tshisekedi de ne plus servir de marchepied aux politiques.
Arrivé à Limete, le président Tshisekedi a visité près de 18 policiers blessés qui suivent des soins à la clinique La candeur.
8 hommes en uniforme sont légèrement blessés tandis que 11 portent encore des symptômes de traumatisme intracrânien et attendent des examens approfondis.
« Au président de la République, ces policiers ont raconté le récit des attaques à la machette et autres gourdins de la part des gangs coalisés. Réconfortés par la visite du chef de l’État , ces policiers ont réaffirmé servir sous le drapeau malgré les attaques subies », rapporte le président du parti FP, Honoré Mvula.
Félix Tshisekedi a bouclé sa tournée par l’Hôpital HJ de Limete qui a reçu aux services d’urgence la journaliste, Geonne Djoko. La rédactrice de la web télévision Congo Lisanga était prise en étau par deux gangs qui voulaient lui ravir son matériel de travail (la caméra). Après avoir résisté, elle s’en est sortie avec un coup de machette, comme elle a témoigné devant le président de la République.
Le non-respect de l’itinéraire préalablement établi de commun accord entre les organisateurs de la marche du 20 mai dernier et l’autorité urbaine a provoqué quelques échauffourées entre les forces de l’ordre et les participants.
Rédaction