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Santé et Environnement

Santé : Le débat sur le vaccin anti Covid-19 (Tribune du Pr Patience Kabamba)

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En Occident, plus qu’en Afrique le débat fait rage sur l’opportunité de se faire vacciner ou pas. Je voudrai lever l’équivoque dès le début. Je ne suis pas un anti vaccin, je ne suis pas médecin. Pour faire quoi que ce soit à New York, il fallait se faire vacciner. Je me suis donc fait vacciner.

Le seul Newyorkais courageux est le joueur de NFL, Antonio Brown, qui, pour des raisons religieuses, a accepté de compromettre sa carrière de footballeur américain. Le joueur de Tampa Bay Buccaneers a heureusement bénéficié des mesures de grâce de son équipe. Il peut jouer en dehors de New York où la vaccination est obligatoire pour participer à toute activité sociale. Je ne suis dans pas anti-vaccin, mais, je voudrai faire justice au débat en cours en évoquant les éléments qui posent question.

“Ce n’est pas un vaccin comme nous le connaissons traditionnellement”, dit un médecin à sa patiente qui hésitait de se faire vacciner, “c’est une information génétique”. A travers l’acide ribonucléique (ARN), on introduit une information génétique au sujet du coronavirus de sorte que l’organisme puisse le reconnaitre et le combattre une fois qu’il s’introduit dans le corps humain. Pour ce médecin traitant, ce que l’on injecte aujourd’hui par Pfizer, Moderna or Johnson and Johnson, ne sont pas de vaccin au sens ordinaire du terme. L’information génétique doit être renforcée pour défendre efficacement l’organisme contre les différentes variantes du coronavirus car celui-ci subit des mutations à force de rencontrer de résistance vaccinale. Le booste est la dose du vaccin qu’il faut ajouter pour que l’organisme lutte efficacement contre les variantes résistantes aux deux premières injections vaccinales.

Mais, c’est quoi le sens traditionnel du vaccin.

Le vaccin traditionnel suit la méthode que la médicine à emprunter à Mitridate (Mithridate). Ce Roi du Pontus était le plus haï et le plus craint dans les environs de Rome. Il est même qualifié de Hitler de la Rome ancienne. Il a fait la guerre a Pompey , le Grand et même au dictateur Lucius Cornelius Sulla, qui n’était pas encore générale.

Mitridate était réputé avoir des tendances génocidaires. C’est pourquoi il était craint dans les environs de la Rome antique.

Mais, en quoi Mitridate est-il lié au vaccin?

Mitridate avait la réputation d’empoisonner ses adversaires. Le poison était très utilisé par le Roi du Pontus. Il l’utilisait tellement que lui-même avait commencé à craindre d’être aussi empoisonné à son tour. Pour se défendre contre un potentiel empoisonnement, Mitridate s’est mis à prendre du poison à petite dose ; une dose qui ne pouvait pas endommager son organisme. Il le prenait assez régulièrement qu’à un certain moment son organisme savait reconnaitre le poison et s’y est habitué au point que le poison ne pouvait plus rien lui faire. Mitridate s’est immunisé au poison. C’est cela, en fait, le model vaccinal traditionnel. On injecte dans l’organisme une charge virale à très petite dose pour que l’organisme apprenne à lutter contre ce virus lorsqu’il envahira l’organisme entier. L’immunité acquise par le moyen du vaccin est donc une sorte de mitridatisation, un empoisonnement a petite dose qui permet à l’organisme de reconnaitre le poison ou le virus afin de mieux le combattre.

La différence avec l’information génétique actuelle est l’usage de l’acide ribonucléique pour y insérer l’information au sujet de la covid-19. La Mitridatisastion n’a rien à avoir avec une information génétique encore moins avec une modification génétique.

Le deuxième model de la vaccination ordinaire est la méthode développée plus récemment à l’université de Harvard et que l’on appelle CRISPR et qui est plus proche de la méthode vaccinale actuelle. Le CRIPR est une séquence de l’AND retrouvée dans l’organisme après avoir résisté à une attaque microbienne ou bactéricide. Lorsqu’un virus entre dans l’organisme, il prend la forme des cellules qu’il infecte. Plus les cellules se multiplient, plus le virus Aussi se multiplie et fini par détruire les cellules malades.
Cependant, lorsqu’un virus attaque l’organisme, il ne parvient pas à détruire toutes les cellules. Il existe des cellule qui reconnaissent la présence d’un être étranger et dangereux et se recroqueville sur eux-mêmes à la manière d’une tortue qui rentre dans sa carapace pour se protéger du danger. La méthode CRISPR consiste à récolter ces séquences génétiques qui ont pu se défendre contre l’invasion virale et les utiliser pour fabriquer un vaccin que l’on injectera sur les personnes bien portantes pour se défendre contre les virus en cas d’attaque. On revient donc au système traditionnel d’injecter dans l’organisme une séquence de l’ADN des cellules qui ont pu résister aux agents extérieurs microbiens ou viraux.

Voilà, à peu des choses près, les deux méthodes vaccinales auxquelles nous sommes habituées. Et avec ces types de vaccins, normalement la personne qui attrape les virus contre lequel elle a été vaccinée ne peut pas développer la maladie car son organisme aura détruit le virus pour lequel il a déjà reçu une protection vaccinale.
Le problème avec l’information génétique que l’on injecte aujourd’hui, et qui est appelé vaccin, n’empêche nullement d’attraper la maladie, mais elle permet de minimiser les symptômes. Les personnes vaccinées continuent à attraper la covid-19 même si elles ne manifestent pas les symptômes graves comme chez les personnes non vaccinées. Les opposants aux vaccins disent que la covid-19 n’est dangereuse que pour une très infime partie des personnes contaminée; 99.2% des personnes infectée en guérissent. Ils jugent donc que pour une maladie ou l’on guérie à 99%, il n’est pas opportune de procéder à un vaccin qui touche la génétique.

Les anti-vaccins demandent aussi que l’on laisse les enfants en dehors de ces traitements expérimentaux.

Cependant, depuis qu’il y a eu une vaccination des masses on peut ressentir une diminution des effets du virus dans le monde même si la variante omicron s’est propagée comme une trainée de poudre chez les vaccinés comme chez les non vaccines.

Le débat va continuer entre les pro-vaccins et les anti vaccins, mais l’essentiel est que chacun décide selon ce que son organisme peut supporter. Chaque organisme a sa manière de réagir devant un agent extérieur. Il faut donc laisser à chacun de décider de prendre le vaccin ou pas, après avoir reçu une information correcte. Le médecin et son patient peuvent de commun accord décider du vaccin ou non du patient; Il est possible pour les vaccinés et les non-vaccinés de vivre dans une même communauté en harmonie , sans se regarder en chien de faïence.

Le mandat

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