C’était une première décision saluée du Parlement Congolais qui a pris sa responsabilité en main pour chasser un DG dont les indices étaient contradictoires à la bonne gestion. Malheureusement, la décision légale de Parlement d’un pays a été sapée par la décision d’une organisation internationale en l’occurrence la Banque Mondiale qui défendait son poulain LUSINDE l’actuel Directeur Général de la SNEL.
Les congolais qui criait contre Mobutu au profit de la démocratie voulue par ceux qui sont à la commande des affaires aujourd’hui boivent du noir.
Les poches noires se multiplient favorisant la montée du banditisme de rue. Le manque d’électricité dans un pays où un grand barrage africain existe contraste avec les réalités de vie.
Les autorités congolaises préfèrent voyager et dilapider des fonds publics dans les missions sans lendemain ni avantage pour le pays. Comme disait l’un d’eux : à quoi sert les conseils de ministres hebdomadaires si le quotidien des congolais ne change pas.
Aucun conseil des ministres n’a abordé la situation de l’électricité ou de l’eau dans le pays. C’est de réunions internationales et de visites à l’étranger qui dépensent beaucoup au pays. Ces conseils ne se terminent pas sans primes dans un pays dont les besoins sont multiples, les sacrifices sont faits par les pauvres et non les dirigeants.
Ces deniers toucheraient même les frais de mission sur place. C’est à dire un déplacement dans la ville de Kinshasa est payant pour ces ministres. C’est cela l’amour du pays ?
Que gagne le Congolais après toutes ces réunions ? Rien. Que gagne le congolais l’amnda au voyage du président du Sénat qui part visiter son homologue ou d’un ministre par rapport à l’amélioration de ses conditions sociales ? Que vaut l’ingénieur congolais si plus de 20 ans, il est engagé pour délester et non améliorer ? Après avoir fouiner, il est advenu que les gros montants de paiements des factures d’électricité en RDC sont détournés et ne rentrent pas dans les caisses de la SNEL.
Les mauvaises pratiques laissées par Kabila qui a détourné via son Dircab MINAKU d’une bagatelle somme de 32 millions de dollars de la vente d’électricité à Brazzaville qui aurait aidé la SNEL à résoudre tant soit peu la crise d’électricité existent encore là où on parle de la lutte contre les anti-valeurs et le détournement.
Si les caisses de la SNEL ne reçoivent pas la vente d’électricité à l’étranger, qui encaisse ces fonds ? On arrive aujourd’hui à vivre de la mamelle de la Banque Mondiale dont on sait pertinemment bien qu’elle n’a développé aucun pays. Mais favorise les détournements dont les millions construisent les immeubles comme Arena et autres avec Batshili au lieu d’assurer une électricité pour tous, gage de développement et d’industrialisation du pays. Sur quoi mise le Gouvernement sinon sur leurs émoluments, salaires de leurs enfants et leurs gros avantages au détriment du peuple ?
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La SNEL et la Banque Mondiale est un mariage pour le calvaire du peuple congolais et le mépris de tout un état. Continuer à vivre dans les attentes de l’amélioration des paramètres pour avoir une heure d’électricité est une preuve de mauvaise gestion, d’absence de leadership et de crime contre son peuple. Qu’a fait le peuple congolais pour mériter cette vie médiocre avec de dirigeants vachement engraissés par les fonds publics pour construire des immeubles en se moquant de leur population sans hontes de vivre à côté des poubelles ? La modicité de vie du congolais rime avec le trafic de l’économie entre les mains des étrangers. Ne sommes-nous pas en train de tuer la SNEL pour favoriser les autres modes d’électrification trop cher aux congolais comme les groupes électrogènes qui se retrouvent dans toutes les maisons de dirigeants, les solaires, les éoliens et autres qui sont inutiles si l’état avait mis les moyens à la SNEL pour utiliser toute la capacité de barrages installés à travers le pays ? À qui profite toutes ces manœuvres criminelles ? Suivez mon regard !
Le Mandat