Zoom sur Kinshasa

Transport scolaire: les mandataires de Transco entre spéculations et avidité

Published

on

La rentrée 2024-2025 s’annonce mal. Pendant que le Gouvernement se bat contre la vie chère, certains mandataires s’adonnent au sabotage du plan du Gouvernement.

Sans surprise, l’année passée , les parents ont vu le coût de transport de scolaire passé de 59.000 FC à 80.000 FC. Or si on prenait même 3000 x 22 jours de cours = 66.000 FC. Ces gens font de calculs de 4.000 FC par enfant et par jour. C’est insensé ! Imaginez un enfant qui habite Matete, Limete ou Lemba, qui facilement dépense 2000 FC de transport. Mais il payait 59.000 FC d’abonnement. Soit en 26 jours, il ajoutait 7.000 FC. Avec la semaine anglaise, le coût normal revient à 44.000 FC contre une facture scolaire à 59.000 fc. Mais on a remonté à 80.000 FC l’année passée. Or les jours sont réduits, quelle serait la raison de passer de 80.000 à 90.000 sinon de baisser les coûts pour revenir à 60.000 FC en principe. Pourquoi le peuple doit souffrir de la sorte ? Comme on a réduit les jours de cours et le Gouvernement tient à réduire les coûts de la vie, les mandataires de TRANSCO devraient soutenir les actions du Gouvernement mais eux  veulent plutôt les saboter. On apprend même qu’ils ont ajouté une nouvelle pratique qui est l’enregistrement et est fixé à 3000 FC. Pendant que la semaine devient anglaise, il est étonnant que le coût du bus scolaire augmente ! C’est quel principe ? En plus le Gouvernement tient à ce que les prix baissent. Comment certains mandataires agissent à contre courant ?

Voici de gens que la PM a dit sanctionner. Les spéculateurs. Ici on est en face de saboteurs de la politique du Gouvernement par ceux qui sont sensés soutenir les efforts de son patron qui est l’état. Pour qui jouent les mandataires de TRANSCO ? Il est étonnant que le VPM de transports et voies de Communication qui a envoyé un audit dans cette société où se multiplient les impaiements puissent accepter une telle situation au détriment des parents et élèves.

Que les spéculateurs soient sévèrement punis. En voici les premiers. Au Gouvernement d’en montrer l’exemple.

A bon entendeur salut !

Le Mandat 

Click to comment

ACTUALITÉS

Quitter la version mobile