POLITIQUE

TU AS DIT UN POSTE POLITIQUE !

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Que veut réellement dire un poste politique ? Si on posait cette question à un blanc, il te dira c’est un poste qui est réservé à une catégorie de personnes qui ont pour mission de réaliser des actions de développement pour la communauté. Et ces personnes sont soumises à la rigueur de la loi.

A la moindre violation de cette mission ou à la moindre mésaventure, il démissionne ou il est poursuivi même après son mandat. Prenez le cas de Bentacour, Bernard Tapis, François Fillon, Donald Trump dont certains sont poursuivis jusqu’à aujourd’hui malgré leur candidature à la présidence. On cherche même la plus petite chose pour poursuivre surtout faire attention avec la presse.

La politisation d’un poste est donc un avantage accordé à une catégorie de gens d’une certaine noblesse ou capacité auxquels le peuple met l’espoir pour son développement. C’est donc une position délicate qui n’est pas pour tous.

Quand vous êtes en Afrique, on vous dira que c’est un poste réservé à une personne qui ne doit respect qu’à celui qui l’a nommé ou son chef de parti. Il ne respecte aucune loi; car la loi c’est son chef.

C’est un poste sans règle au fait.
Quand vous demandez à un habitant noir, il te dira que le poste politique est un poste pour voler, organiser la vie de sa famille et de son parti.

C’est apparemment cette définition qui est dans la tête de beaucoup de congolais.

Ainsi, les voleurs sont libres, les détournements sont légion et le droit est violé. Ces hommes se croient au-dessus de la loi et ne sont ni réprimandés ni condamnés. Quand la Cour des comptes demande à Jules Alingete, Inspecteur Général des Finances, Chef de service de l’IGF de venir s’expliquer, il répondit qu’il dépend du Chef de L’Etat.

Au fait, il dit que personne ne peut le condamner sinon le Chef de l’Etat. C’est ça l’état de droit vanté par l’UDPS. On consacre l’impunité.

Quand l’IGF rendait public ses observations au titre de transparence, c’est la présidence qui se sent offusquée et interdit cette pratique qui exposait les voleurs défendus par ordonnance présidentielle.

C’est ça la politique, se réclamer nommés par ordonnance du Président et donc intouchables.

Quand on demande au Ministre au sujet d’un PCA qui a dépassé 70 ans et cette position viole les statuts de son entreprise et l’OHADA, on répond, c’est un poste politique.

Donc, il n’est pas soumis aux statuts de sa société (gravissime). Quand un mandataire est révoqué pour incompétence, il est défendu par le Ministre d’un Gouvernement qui a juré la compétence et l’expertise.

Quand vous lisez les statuts de ces sociétés, vous êtes surpris de bonnes dispositions qui s’y trouvent pour bien gérer. Et vous comprenez tout de suite pourquoi rien ne marche et pourquoi tout le monde veut devenir politicien.
Quand on veut changer les mandataires, on demande l’intervention du Chef de l’Etat.

Au fait, on dit : « nous n’avons pas fini de voler, on veut nous changer ». Quand on attrape un voleur, on vous rappelle qu’il est père de famille (quand il volait il ne le savait pas et c’est à nous de le savoir) et ses ressortissants passent pour le défendre et même la presse s’en mêle. Vous comprenez directement quelle est la mentalité de la société.

Et on veut se comparer aux pays où un homme politique attrapé en flagrant délit se donne la mort ou démissionne qui qu’il soit.

Emmanuel Valse, Premier ministre en France à son époque, s’est permis d’amener son fils au Match de Barcelone avec l’avion officiel et aux frais des français. Non seulement il a remboursé l’argent du billet de match mais il a aussi payé le billet d’avion officiel.

Le Président américain a des voyages fixes pris en charge par le Trésor américain. Il y a ceux qui sont prévus accompagnés de sa femme et famille. Il est surveillé dans ses mouvements et actes au niveau de la société, lui et sa famille.

On se souviendra du scandale Monica Lewinsky. Il doit être un modèle. C’est cela un poste politique. On vous dit ce que vous devez faire.

La population et la presse vous ont à l’œil.

Mais en Afrique, c’est différent. On fait ce qu’on veut avec l’argent public. On se fixe de gros salaires au détriment du développement et on se donne des droits contre tout le droit possible.

Jamais on observe l’efficience. Toutes les factures sont soit au double soit décuplées. Les chantiers n’existent pas et les promesses sont irréalistes sans inquiétude.

Les familles sont au luxe et les voyages sont improvisés aux frais du Trésor.
Il est alors sorcier d’avoir de telles mentalités et de penser que le développement est possible.

La justice qui élève une nation n’est pas la justice de petits voleurs de pains, mais de ceux qui prennent de décisions dans la société. Si ces gens ne sont pas sous la loi alors aucun développement n’est à envisager.

Comment imaginer que ceux qui prennent de décisions sur les dépenses de millions ne soient pas justiciables et s’ils sont, on doit être cléments envers eux comme si c’était leur argent sur lequel ils décident.

La justice qui élève une nation est celle qui met les dirigeants sous la loi même sous le juge le plus simple. Mais en Afrique, on assiste à une classe de sans-loi ou hors-la-loi qu’on appelle politicien qui s’est réservé les droits et les postes juteux sans être poursuivi.

La triste réalité est que même si les textes disent autres choses, les politiciens semblent en être au-dessus. Ce sont des inciviques sur la chaussée, des gens qui prennent le sens unique, qui bachent leurs plaques d’immatriculation, qui injurient en public, qui menacent le peuple et utilisent le service public à leur défense, qui ont de groupes armés et de petits groupes de bandits pour garder les postes.

C’est malheureusement ce que L’UDPS a amené sous sa gestion et de fois soutenu par ceux qui devraient condamner. « Le pays va mal au niveau de la justice » dit le Président de la République.

Mais on se rend compte que ce n’est pas vrai. C’est plus les politiciens qui pensent qu’ils ne sont pas justiciables alors que ce sont eux les grands voleurs et bandits. Et de fois défendus par la présidence de la République. On est donc dans un pays où ceux qui gouvernent sont de voleurs et pilleurs et se considèrent au-dessus de la loi.

Ils ne répondent à aucune justice.
Qui les soutient ? Qui a fait de lois pour que ces gens appelés politiciens qui volent, détournent et trichent ne soient pas poursuivis ? Cela est écrit où ? C’est donc des voleurs, de bandits et des inciviques potentiels qui votent des lois, qui s’appellent honorables, excellences et se partagent les mandats politiques, mais qui n’ont ni la carrure de l’un ou de l’autre titre.

S’il faut parler d’une jurisprudence en RDC, on aura du mal à prendre le modèle de la justice congolaise. On risque de dire que les voleurs-détourneurs ne sont pas justiciables s’ils sont politiciens. Or, dans les pays comme Angleterre, s’il y a une absence de loi, ces hommes se constituent eux-mêmes la loi à l’instar de la pratique et coutume (sources de droit). Car ceux qui sont excellences et dignes d’honneur (honorables) sont d’abord loyaux, honnêtes et intègres.

Ce qui n’est pas le cas dans cette classe politique des bandits qui refusent que la loi leur soit appliquée. Donc si politique équivaut à l’impunité, on ne peut rien à attendre de bon dans ce pays.

Rédaction

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