Lors de l’ouverture des états généraux du Portefeuille, le Ministre d’état au Portefeuille, Jean Lucien BUSSA est revenu avec sa rhétorique de l’endettement, de cadre juridique peu favorable, à de décisions de justice contre les entreprises publiques… pour ne citer que ces trois faits.
Nous essayons de dire clairement que les entreprises publiques sont mal gérées ce qui occasionne les procès. Couvrir la mauvaise gestion par de textes pour défendre les malfrats est une entorse à la gestion que Bussa veut légaliser. Surble plan de gestion selon Ohada, cette disposition n’est pas de mise ni correcte. Une entreprise bien gérée ne peut pas subir de procès. S’il y a de procès, ce qu’il y a un problème. En sus, beaucoup de procès sont préparés par les mabdataires eux-mêmes. Depuis 2021, les entreprises publiques ont vu les procès se multiplier contre elles. C’est l’effet de la megestion. Plusieurs millions sont engagés par les mandataires pour justifier les sorties de fonds. Bussa aurait analyser la situation de gestion au lieu de dire que les entreprises doivent être protégées à ce niveau. C’est un drame de gestion. Pourquoi les textes de droit pour couvrir les incompétences et incapacités de gestion ?
Sur le plan de l’endettement, le comportement de l’état est la cause de l’endettement. Quand les politiciens voyagent dans les sociétés publiques, ils ne paient pas mais quand ils vont chez les privés, ils paient. Quand, ils loient ou utilisent les services publics, ils ne paie pas. Cas de la SNEL, REGIDESO, et même les péages, ils ne paient pas. Ces pratiques sont la cause de dettes et de manque de recettes dans les entreprises publiques. Bussa analyse les conséquences et les faits au lieu de voir les vrais problèmes qui en sont les conséquences.
Au sujet de cadre juridique, les textes voulus et défendus par le COPIREP, n’ont pas été appliqués depuis la transformation. Les entreprises ont été ballottées entre la volonté du Ministre du Portefeuille et la capacité managériale des mandataires. Comme les deux n’avaient aucune vision et capacité de comprendre la gestion du Portefeuille, les entreprises sont tombées au plus bas niveau de gestion. La plupart sont sauvées grâce à la parafiscalité qui se pratique encore pour les entreprises publiques transformées en sociétés commerciales en violation de principe de gestion de l’Ohada.
Si les entreprises publiques ne sont pas diagnostiquées à fond dans les causes de leur d’échéance, les mêmes causes vont provoquées les mêmes effets. En sus, après la transformation et son échec, l’existence de COPIREP laisse à désirer. Si la réforme a échoué selon les intentions de Bussa, le COPIREP devient une charge qui n’a aucune raison d’ existante. L’état doit avoir le courage de le liquider et de revoir les choses de manière claire et adéquate.
Le Mandat