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UN TRIO DES FAUSSAIRES AUX LMC: PCA, DG ET DGA PRÉSENTENT DES RAPPORTS DE GESTION AVEC DE FAUX CHIFFRES !

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Incroyable mais vrai ! Des faux chiffres dans les rapports de gestion et d’exécution budgétaire de Lignes Maritimes Congolaises (LMC). Cette forfaiture est bien l’œuvre de trois mandataires précités dont le Directeur Général Jean Claude Mukendi et son adjoint et le PCA Lambert Mende qui se sont évertués à maquiller les chiffres pour donner aux autorités de la République, l’impression d’avoir bien travaillé et ce, avec la complicité du Conseil Supérieur du Portefeuille.

Les chiffres renseignés tant dans le Rapport de gestion 2023 que dans les prévisions budgétaires 2024 sont ceux officiels remis aux autorités dont copies sont parvenues à notre rédaction.

Les anciens experts de cette entreprise qui viennent de perdre l’un de leur en la personne du feu Monsieur MAYILUKILA, parti sans toucher à ses droits dans cette entreprise, tirent la sonnette d’alarme pour dénoncer les faussetés de ces chiffres qu’ils considèrent comme un montage du directeur financier et autres acolytes de Monsieur MUKENDI.

Des chiffres fictifs transmis au budget national
Ces experts anonymes relèvent que les réalisations des charges du personnel renseignées dans le Rapport de gestion 2023 sont chiffrées à 44.977.006.443 FC (soit 17.982.171,14 USD au taux budgétaire de 2501,20) seraient inexactes. Cette inexactitude découle du fait que LMC avait estimé les prévisions budgétaires de cet exercice à 12.825.027 USD équivalent en francs congolais à 32.077.957.532,40 FC, au taux budgétaire de 2501,20 FC dollar en fin période selon la loi des finances 2023 pour l’exercice sus indiqué, ont déduit que les charges du personnel ne peuvent, même par magie, aller au-delà de ce montant de 32.077.957.532,40 FC en atteignant 44.977.006.443 FC. L’élément constituant un obstacle à la survenance de cette situation est que les prévisions budgétaires 2024 retiennent une réalisation de charges du personnel à 12.120. 587 USD, soit moins que les prévisions.

La présentation des prévisions budgétaires qui était en Franc congolais en 2023, le sera curieusement en 2024 en dollar, pour embrouiller les choses.
Mais il s’agit des faux chiffres qui ne disent rien de vrai, affirme une source bien informée.

On peut aussi se demander comment on parle de 32,5 millions réalisés alors que le document officiel de LMC donne 37.664.812 USD. D’où vient les chiffres du Conseil Supérieur du Portefeuille de 32,5 millions dans l’article d’un média de la place? Soit 5 millions d’écart. On veut avaliser de faux chiffres à la République ? Alors même là, les réalisations de trésorerie renseignent plus de 43 millions USD. Soit 10 millions d’écart encore à rechercher. Mais où est la nouvelle structure de l’ANR pour les crimes financiers ?

Malgré ces chiffres qu’eux-mêmes renseignent, ils préparent 2024 avec une prévision de 10.127.161 Usd comme charges du personnel. Mais finalement, vous comprenez que ni le DG, ni le PCA encore moins tout le Conseil d’administration ni le Conseil Supérieur du Portefeuille n’ont vu ces faux chiffres qui constituent une infraction grave dans la gestion de la chose publique suivant le code de conduite de l’agent public de l’État et le manuel de gestion publique du pays. Mais que font les commissaires aux comptes de LMC pour ne pas constater le tripotage des chiffres mis à leur disposition ?

Des taux de change rocambolesques et révélateurs

En outre, en comparant quelques rubriques de réalisations budgétaires de 2023 présentés par le trio PCA-DG -DGA à celles de 2022, il se dégage un autre scandale :
-Charges du personnel : 68. 644.452.141 FC;  -Transports 224.111.259 FC;
-Services extérieurs :19.240.567.168 FC
contre les réalisations en dollars de 2022 de 11.039.404 USD pour les charges du personnel, 665.966 usd pour les transports et 1.195.336 USD pour les services extérieurs.

En principe, si on divise les francs retenus et les réalisations en dollars de 2022, on doit trouver le taux de change car les réalisations 2022 ont été présentées en dollar en 2022 et changés en franc en 2023 par le Directeur Financier pour comparaison. On vérifie si les chiffres mis sont vrais, en considérant qu’on doit avoir le même taux de change partout.
Or, dans le rapport de LMC quand on fait ce petit exercice, on débouche à des chiffres à couper le souffle.
68.644.452.141/11.039.404 = 6.218 Fc/USD
224.111.259/665.966=336,521 FC/USD
19.240.567.198/1.195.334 = 16.096,367 FC/USD.

Ces chiffres de 2022 existent en dollars dans le document de réalisation budgétaire 2022. En prenant ces chiffres en franc congolais comparés à ceux qui étaient en dollar en 2022, vous devez trouver le taux. Faisant cet exercice, les taux qui apparaissent laissent sans doute perplexe. Autrement dit, ce sont de chiffres falsifiés et faux chiffres qui ne reflètent aucune exploitation. Selon des analystes financiers, ces chiffres ont été inventés par le Directeur financier, défendus par la Direction Générale de LMC et soutenus par le Conseil d’administration et validés sans doute par le Conseil Supérieur du Portefeuille et peut-être aussi l’IGF. Mais pour quel but et pour quel intérêt ?
Tout porte à croire que le Conseil d’administration de LMC en complicité avec le Conseil Supérieur du Portefeuille ont validé et donné au pays de faux chiffres de gestion des Lignes Maritimes Congolaises. Des chiffres qui ne reflètent aucune réalité et sont d’aucune utilité fiscale.
Il y a lieu de se demander pourquoi des mandataires véreux et de directeurs dont l’incompétence est avérée demeurent intouchables et même soutenus dans le maquillage et la falsification des chiffres. Cette pratique fait, à en croire un syndicaliste que les factures de LMC sont tout le temps contestées et annulées car leurs données ne sont pas vraies surtout quand ça vient du célèbre Directeur financier.

Quand les mêmes causes produisent les mêmes effets
L’opinion se souviendra que depuis 2018, il s’est installé dans le pays un système de nomination partielle peu orthodoxe. Le Président de la République fait partir le DG en laissant le DGA et les autres mandataires en place. Alors que la gestion est collégiale et la sanction doit peser sur tous les responsables impliqués. Même quand on laisse les DGA faire l’intérim, ils font exactement comme leurs titulaires. Ils sont autant complices que leurs collègues.
Le Président de la République doit impérativement changer le fusil d’épaule pour nommer de braves qui connaissent bien l’entreprise, la gestion et surtout dont le profil rime avec la situation de l’entreprise et qui doivent en avoir la maîtrise. Sinon les mêmes causes vont produire les mêmes effets.

Bien que Mukendi et Mende fassent partie du l’Union Sacrée, leurs actes ne reflètent pas le combat de l’UDPS porté par le chef de l’État.

Les services de contrôle défaillants ou complices ?
Que font l’audit interne et le Contrôleur de gestion et les commissaires aux comptes de cette entreprise ?
A quoi a servi le passage de l’IGF et la présence mensuelle du Conseil Supérieur du Portefeuille dans cette entreprise ? Y a-t-il vraiment la volonté de bien gérer et d’éradiquer les antivaleurs comme le clame le Président de la République ? Autant de questions qui ravivent le doute sur la volonté politique de changer les choses en RDC . Car la persistance des vieilles pratiques de LMC, qui saignent le trésor public démontre la complicité entre les gestionnaires et les contrôleurs.
Bussa souffle le chaud et le froid !
C’est ici qu’on peut soutenir les idées du Ministre du Portefeuille qui veut que les mandataires aient des connaissances en gestion, dans le secteur d’activité, en gestion du personnel, en management et en GAR. Mais on se demande pourquoi le Ministre, après avoir voulu respecter le Décret 13/055 du 13 décembre 2013 sur le contrat, ne veut pas aller jusqu’au bout de la logique avec l’article 8 qui stipule que le mandataire public qui, d’après des indices suffisamment graves et concordants est présumé avoir commis une faute, peut immédiatement être suspendu de ses fonctions pour une durée de 3 mois, et un audit doit être ouvert dont les conclusions seront déposées au Gouvernement.

Le pays est en proie aux crimes de gestion dont la falsification et la présentation de faux chiffres. Si le CSP était vigilant, il aurait su que les chiffres du comité Mukendi au LMC sont faux. Malheureusement, cette structure publique de contrôle des entreprises publiques est gérée par des dirigeants admis à la retraite, cumulant plusieurs années de mandat ad intérim, soit plus de 14 ans.

LMDT

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